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Edward Snowden lance un dernier avertissement sur la confidentialité du Bitcoin

Par : Korben
3 mai 2024 à 12:00

Le célèbre lanceur d’alerte Edward Snowden vient de tirer la sonnette d’alarme sur Twitter. Selon lui, les développeurs de Bitcoin ont intérêt à se bouger les fesses pour intégrer des fonctionnalités de confidentialité au niveau du protocole, sinon ça va sentir le roussi !

Snowden a balancé ça en réponse à une annonce de Wasabi Wallet qui a dû suspendre ses services pour les utilisateurs américains. Eh oui, les autorités US s’attaquent en ce moment à plusieurs projets qui osent protéger un tant soit peu la vie privée des utilisateurs de cryptos. Même Trezor, le célèbre fabricant de hardware wallets, a dû mettre un terme à sa fonctionnalité CoinJoin qui permettait d’anonymiser un peu les transactions.

C’est la suite logique de l’arrestation du fondateur de Tornado Cash, l’année dernière que le département de la justice américain (DOJ) accuse carrément de blanchiment d’argent et de complot ! Tout ça parce qu’ils ont développé un outil pour protéger la vie privée des utilisateurs…

Mais c’est la définition même de « service de transmission monétaire » qui pose problème puisque les procureurs US ont décidé de l’étendre à toutes les sauces, même aux développeurs de wallets qui n’ont aucun contrôle direct sur les fonds des utilisateurs. Autant dire que ça fout un sacré bordel.

Coin Center, un groupe de défense des libertés numériques, parle carrément de violation de la liberté d’expression et de la vie privée et estime que la position du DOJ est une interprétation agressive et démesurée de la loi. Même le FBI s’y met en mettant en garde les Américains contre l’utilisation de services non enregistrés.

Alors qu’est ce que ça implique concrètement pour les utilisateurs lambda ? Eh bien, disons que si vous tenez à votre vie privée, il va falloir redoubler de prudence parce que les plateformes qui exigent une vérification d’identité (le fameux KYC) sont de véritables pièges ! Une fois que votre wallet perso a interagi avec l’une d’entre elles, c’est foutu puisque tout votre historique de transactions en plus d’être exposée au grand jour, est forcement lié à votre identité.

Heureusement, il existe encore quelques solutions pour garder un semblant d’anonymat. Les monnaies confidentielles comme Monero ou Zcash par exemple, qui intègrent des mécanismes de confidentialité directement dans leur protocole. Mais attention, même ces outils ne sont pas parfaits et nécessitent de bien savoir ce qu’on fait.

En attendant, on ne peut qu’espérer que les développeurs de Bitcoin et des autres cryptos prennent au sérieux cet avertissement de Snowden et se bougent pour intégrer des fonctionnalités de confidentialité robustes au cœur même des protocoles. Des mécanismes comme les preuves à divulgation nulle de connaissance (zk-SNARKs) pourraient permettre d’avoir une vraie confidentialité au niveau protocolaire.

En tout cas, une chose est sûre : la bataille pour la vie privée est loin d’être gagnée et il va falloir rester vigilants si vous ne voulez pas vous retrouver à poil sur la blockchain !

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Une faille de sécurité massive liée à la reconnaissance faciale dans des bars australiens

Par : Korben
2 mai 2024 à 16:13

Imaginez… Vous vous pointez tranquillou au bar du coin pour siroter une petite mousse entre potes et là, surprise ! Pendant que vous trinquez gaiement, une borne de reconnaissance faciale vous scanne en douce pour vérifier si vous avez bien l’âge légal, que vous n’êtes pas accro aux machines à sous et encore moins Xavier Dupont de Ligonnès. Sympa l’ambiance, non ?

C’est exactement ce qui se passe depuis quelque temps dans certains bars et clubs en Australie, grâce (ou à cause, c’est selon) de la société Outabox et de ses bornes biométriques magiques. Le hic, c’est qu’un méchant pirate a visiblement réussi à mettre la main sur la base de données des joyeux fêtards, avec au menu les données de reconnaissance faciale, les scans de permis de conduire, les signatures, les infos d’adhésion au club, les adresses, les dates de naissance, les numéros de téléphone et même l’historique d’utilisation des machines à sous pour certains. Bref, de quoi ruiner une réputation en quelques clics !

Selon les informations rapportées par le site web « Have I Been Outaboxed », plus d’un million de personnes auraient été affectées par cette fuite de données. Le site affirme également que ces données sensibles se seraient baladées sur un bête tableau Excel sans protections. Cependant, ces déclaration sont à prendre avec précaution, car leur véracité n’a pas pu être confirmée de manière indépendante.

Les flics australiens sont sur le coup et ont déjà alpagué un individu qui risque de passer un sale quart d’heure mais le mal est fait et des tas de gens risquent de se faire spammer, arnaquer ou subir du chantage s’ils ont eu le malheur de mettre les pieds dans l’un des 19 clubs équipés de ces satanées bornes.

Les experts en sécurité et les défenseurs de la vie privée montent au créneau et dénoncent les dérives de ces technologies de surveillance, surtout quand c’est géré avec les pieds. Ça soulève pas mal de questions : à quel point peut-on faire confiance à des entreprises pour stocker ce genre de données ultra-sensibles ? Est-ce bien raisonnable de balancer sa trombine et ses infos persos à tout va pour pouvoir aller boire un coup ? Qui contrôle vraiment l’usage de ces systèmes ? Les régulateurs ont-ils les moyens de vérifier ce qui se passe derrière les écrans ?

Des initiatives commencent même à émerger pour mieux encadrer le déploiement de la reconnaissance faciale dans l’espace public. Certaines villes ou États l’ont carrément interdit mais dans l’ensemble, c’est encore un peu le Far West et les entreprises font un peu ce qu’elles veulent. Il y a sans doute un équilibre à trouver entre les usages légitimes (sécurité, prévention de la fraude…) et le respect de la vie privée des citoyens.

En attendant, méfiance ! Si vous passez en Australie pour les vacances et que vous voyez une borne louche vous faire de l’œil à l’entrée de votre bar préféré, n’hésitez pas à râler un bon coup pour éviter que ces pratiques se généralisent. Après tout, les données personnelles et la vie privée, c’est précieux et pas question de les brader sur l’autel de la techno-sécurité !

Et si un barman vous demande un selfie, COUP DE BOULE ! lol

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General Motors a espionné et revendu les données de ses clients qui ont vu leur assurance augmenter

Par : Korben
27 avril 2024 à 09:29

Vous conduisez tranquillement votre bagnole, en mode pépère. Quand tout à coup, vous recevez un mail de votre assurance : « Cher M. Kéké, au vu de votre conduite dangereuse, nous devons augmenter votre prime de 150%».

WTF ?!

Vous n’avez eu aucun accident et respectez toujours les limitations…enfin presque… Mais comment votre assureur est-il au courant de votre dernière petite pointe à 135 km/h sur l’autoroute pendant que tout le monde dormait dans la voiture ?

La réponse est simple : votre voiture est une balance ! C’est ce qu’on appelle communément les « boîtes noires », ces petites boîtes qui enregistrent tous les paramètres de conduite : vitesse, accélérations, freinages, trajets…un vrai mouchard numérique. De nombreux constructeurs ont adopté cette technologie, soi-disant pour analyser les accidents ou améliorer la sécurité mais la plupart s’en servent surtout pour faire leur beurre en revendant les données à des tiers, comme les assurances donc.

Votre vie privée passe alors à la trappe et votre portefeuille en prend un coup !

Parmi les plus gros cafteurs, on retrouve General Motors. Le géant américain de l’automobile vient de se faire gauler dans un scandale retentissant. Comme le révèle le New York Times dans une enquête édifiante, GM a espionné des millions de conducteurs pendant des années via son système OnStar, sans leur consentement.

Concrètement, ils ont modifié en catimini leurs conditions d’utilisation pour se donner le droit de collecter un max de données de conduite et de géolocalisation, de manière continue, tout ça planqué au fin fond des CGU en police 2 ! Et le pire, c’est que GM revendait ces précieuses données à des courtiers comme Verisk Analytics, qui les refilaient ensuite aux assureurs pour profiler les conducteurs à leur insu et augmenter le tarif de leur assurance. Un business juteux sur le dos des clients, qui se retrouvent pris en otage.

Après ces révélations fracassantes, GM a été contraint de mettre fin en urgence à ces pratiques déloyales et fait désormais profil bas mais le mal est fait et la confiance durablement rompue. Certains clients furieux ont même lancé un recours collectif pour se faire indemniser. Je sens qu’ils vont casquer sévère !

Alors que faire pour se prémunir de ça ? Déjà, lisez les CGU avant d’accepter quoi que ce soit ! Je sais c’est chiant mais c’est important pour savoir à quelle sauce vous allez être mangés. Ensuite, désactivez toutes les fonctions de suivi que vous pouvez dans les réglages.

Ensuite si votre véhicule est équipé d’un système OnStar ou équivalent qui envoie en permanence des data sans fil, vous pouvez essayer de désactiver tout ça dans les paramètres voire de le débrancher physiquement si c’est possible mais attention à ne pas faire n’importe quoi. Renseignez vous bien avant.

L’espionnage des conducteurs par les boîtes noires est une dérive très préoccupante de l’industrie automobile moderne ultra-connectée et on en revient toujours au même débat : la technologie doit servir les gens, pas les asservir en marchandisant leur vie privée !

Alors soyez vigilants et n’hésitez pas à défendre vos droits.

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Quels sont les différents types de data brokers et comment lutter ?

Par : Korben
25 avril 2024 à 08:00

Bannière Incogni

— Article en partenariat avec Incogni

Ah, les data brokers, ces entreprises mystérieuses dont on entend parler à peine plus souvent que de la météo sur Pluton (jamais en gros). Pourtant, ces entités obscures ont les mains (ou plutôt les serveurs) pleines de données, récoltées dans les plus sombres recoins numériques. J’ai déjà abordé le sujet sur ce site, mais comment opèrent-ils concrètement ? Voyage dans les entrailles du web pour percer le mystère des data brokers et comment lutter avec l’aide d’Incogni.

Qui sont-ils et que font-ils ?

Les data brokers, ce sont un peu les fantômes du cyberespace. On les connait rarement de nom, mais ils traquent nos traces numériques comme des chasseurs de primes à la recherche d’informations. Ils collectent des données de toutes sortes, du registre foncier à notre historique d’achat en passant par nos profils sociaux et nos activités en ligne. Une fois leur butin amassé, ils compilent le tout pour dresser un portrait-robot le plus précis possible et le revendent ou le partagent avec des tiers. Faisant de notre petite personne la cible d’un jeu de piste numérique. Tout ça pour quelques brouzoufs (enfin quelques … parfois ça peut se compter en centaines voire milliers d’euros). Le marché de la data étant en pleine phase d’expansion, ce marché juteux devrait quasiment doubler d’ici la fin de la décennie pour atteindre plus de 450 milliards de $.

Les types de data brokers

Et oui, contrairement à ce que vous pensez peut-être, tous les data brokers ne sont pas tous taillés dans le même moule. Ils offrent une variété de produits aux acheteurs. Cela va des informations financières à votre santé personnelle, en passant par le marketing et la publicité. Voici un petit tour d’horizon des espèces les plus répandues qui peuplent cet écosystème obscur.

Les brokers en recherche de personnes

Vous vous souvenez de ces annuaires téléphoniques épais et lourd comme un parpaing ? Eh bien ce type de broker fait la même chose, mais en version 2.0. Ils vous permettent de fouiller dans les profils d’autres consommateurs, de retrouver d’anciens amis ou de déterrer des secrets bien enfouis. Et pas besoin de sonner à leur porte pour qu’ils vous livrent leurs trouvailles, tout est en ligne et à portée de clic. Sans doute les brokers les plus visibles pour tous. Notamment accessibles sur des sites comme PeekYou, Spokeo ou White Pages. Une sorte de niveau 1 de l’espionnage, la base.

Les courtiers en marketing et publicité

C’est un peu comme la cour de récré pour les marketeurs. Ils segmentent les consommateurs en fonction de leur comportement et de leurs préférences, offrant des cibles sur un plateau d’argent aux annonceurs. Ils peuvent même enrichir nos profils avec des informations supplémentaires pour un ciblage ultra-précis (comme les géolocalisations ou le groupe ethnique). C’est pas cool, mais limite ce sont quasi les moins dangereux de l’histoire.

Les courtiers en informations financières

Si je vous cite des noms comme Experian, Equifax et Transunion il y a de grandes chances que cela ne vous dise rien. Pourtant, imaginez-les comme les trois mousquetaires de la data financière. Ils rassemblent tout ce qui s’y rapporte, que ce soit des rapports de crédit, des historiques de paiement et des informations sur les comptes débiteurs. Leur but ? Vendre les données aux institutions financières afin que celle-ci puisse prendre des décisions. Ils sont régis par diverses lois (notamment en Europe), mais ça ne les empêche pas de jouer les acrobates avec nos données. Un exemple concret ? Si l’on vous refuse un crédit de manière répétitive sans que vous compreniez trop pourquoi, c’est peut-être parce que les banques ont en stock vos précédents comportements et qu’ils n’ont pas assez confiance.

Les brokers en gestion des risques

Ces petits malins détectent les différentes fraudes que vous auriez pu commettre et vérifient les identités des clients en un clin d’œil. Avec des outils sophistiqués, ils peuvent traiter des millions de transactions par heure, gardant un œil vigilant sur nos activités et notre historique. Nos remboursements de crédit, nos salaires, les attestations ou amendes reçues, les découverts et autres agios, etc.

Les courtiers en santé

Ah, la santé, un sujet cher à nos cœurs et à nos portefeuilles. Ces brokers traquent par exemple nos achats de médicaments en vente libre, nos recherches sur les symptômes d’une maladie, nos abonnements à des magazines de santé, l’installation de certaines applications, etc. Ils vendent alors ces informations à des compagnies pharmaceutiques et d’assurance santé, faisant de notre bien-être une marchandise à échanger.

Mais d’où viennent ces données ?

Vous vous demandez peut-être comment ces brokers mettent la main sur nos données. Eh bien, c’est un peu comme un jeu de piste géant, avec des indices cachés dans tous les coins du web, parfois là où l’on ne s’y attend pas (voir mon article sur les différents leaks du milieu de l’automobile).

Les sources gouvernementales

Les gouvernements sont généreux avec nos informations, fournissant des données sur tout, des naissances aux décès en passant par les permis de conduire. Les data brokers se servent à pleines mains dans ce buffet à volonté de données publiques, construisant des profils détaillés sans jamais nous demander notre avis. Et je ne parle même pas de ces derniers mois ou les organismes officiels de notre cher gouvernement sont entrés en mode « grande braderie » (fuites France Travail, Urssaf, etc.). Servez-vous ma bonne dame, 80% de la population française est à portée de clavier, livrée de bon coeur.

Les sources commerciales

Les entreprises aussi sont des donneurs généreux. Elles fournissent des historiques d’achat, des données de garantie et même des informations de carte de fidélité. Et comme un bon ami qui prête sans jamais demander à être remboursé, elles donnent tout ça gracieusement aux data brokers, qui se régalent sans se poser de questions.

Les sources publiquement disponibles

Nos vies numériques (ou tout du moins une partie) sont des sortes de livres ouverts pour les data brokers. Ils parcourent nos profils sociaux, nos messages sur les forums et nos commentaires sur les blogs pour trouver des indices sur nos vies. Des enquêteurs privés, mais avec des algorithmes à la place de loupes. Le point positif c’est qu’au moins sur cet aspect nous avons notre mot à dire. Nous pouvons limiter les informations que nous partageons, utiliser des identités alternatives, sécuriser et chiffre nos échanges, etc.

Le pistage web

Et enfin, il y a le traçage en ligne, la cerise sur le gâteau des data brokers. Avec des cookies et des identifiants publicitaires, ils suivent nos moindres mouvements sur le web, collectant des informations sur nos habitudes de navigation et nos achats en ligne, récupèrent la liste des applications que nous utilisons, etc. Comme si Big Brother avait embauché des paparazzis pour nous suivre partout où nous allons. Mais là encore nous avons une part de responsabilité et nous pouvons agir de manière proactive (navigateur sans traqueurs, VPN …).

C’est déjà trop tard ?

Peut-être, mais cela peut éventuellement changer. Ils sont partout, ils savent tout, et nous, on est là, à ne pas trop savoir quoi faire. Mais nous pouvons décider d’au moins leur donner du fil à retordre. Déjà en faisant attention à ce que nous partageons en ligne, en utilisant les bons outils, etc. Et en faisant appel à un service comme Incogni pour tout ce qui est déjà dans la nature et que l’on ne peut rattraper.

Incogni, le désormais bien connu outil de Surfshark, propose un abonnement pour vous aider à nettoyer les données personnelles des bases de données des courtiers en données et des entreprises qui les stockent. Basé sur des réglementations comme le RGPD en Europe et la CCPA en Californie, Incogni impose aux courtiers en données de supprimer les informations des utilisateurs. Ces données peuvent être des choses comme vos noms, adresses, numéros de téléphone, etc.

Incogni Surfshark

Son gros avantage est de tout automatiser. Vous n’avez pas besoin de contacter chaque broker pour lui demander de vous supprimer de sa base de données. Incogni va le faire pour vous et surtout, va s’assurer que le retrait perdure. Un autre aspect intéressant du tableau de bord de l’outil est que vous allez visionner très rapidement les différents niveaux de dangerosité des courtiers. Mais aussi de connaitre le champ d’action de chacun d’entre eux et si vous trainez plutôt du côté des données de santé ou de la publicité.

Concrètement pour voir comment cela se passe, je vous redirige vers mon test Incogni sur une période d’un an. On va dire que le gros du travail se fait sur les 3 premiers mois, et qu’ensuite les récalcitrants finissent pas craquer au fil des relances du service. En ce moment ce dernier est d’ailleurs à moins de 95€ TTC par an, environ 7.8€/mois.

Essayez Incogni !

La FDN met à la disposition de tout le monde un VPN public et gratuit !

30 mars 2024 à 12:57

Vous avez besoin d'un accès VPN pour naviguer sur Internet ? Sachez que l'association FDN (French Data Network) propose un VPN, en accès libre, ouvert à toutes et tous, et totalement gratuit. Voici ce qu'il faut savoir.

La FDN est un fournisseur d'accès à Internet associatif, créé en juin 1992. Elle s'appuie sur un réseau de bénévole pour fonctionner et mettre à disposition plusieurs centaines de lignes Internet (ADSL, VDSL et FTTH) ainsi qu'un accès VPN.

Le service gratuit présenté dans cet article n'est pas nouveau, mais il y a quelques jours, l'association FDN en a fait la promotion sur son site Internet. Si la FDN propose un accès VPN, c'est parce qu'elle défend un certain nombre de valeurs et de principes liés à la liberté et la protection de la vie privée en ligne. Elle veut aussi vous permettre de trouver des alternatives aux "grandes plateformes du numérique", pour reprendre l'expression utilisée sur le site fdn.fr.

En accédant au site vpn-public.fdn.fr, vous pourrez obtenir toutes les informations nécessaires quant à l'utilisation de ce VPN et à son fonctionnement. C'est sur ce même site que vous pourrez récupérer le fichier de configuration et le certificat permettant de s'authentifier auprès du serveur OpenVPN de l'association FDN.

Ce VPN vous permettra de contourner la censure ou les éventuelles limitations de votre fournisseur d'accès à Internet. Néanmoins, l'anonymat n'est pas garanti même si la connexion est sécurisée grâce au tunnel VPN au sein duquel les flux sont chiffrés. Ceci différencie le VPN de FDN en comparaison d'autres services comme CyberGhost VPN, NordVPN, Express VPN, etc... où c'est un argument commercial.

VPN association FDN - Schéma
Source : FDN

"Le VPN public de FDN vous permet seulement de retrouver du réseau propre derrière une connexion potentiellement sale ou bridée (un FAI commercial peu fréquentable, un hotspot wifi dans une gare…) et de vous protéger d’éventuelles écoutes sur le réseau que vous utilisez pour vous connecter (votre FAI commercial, par exemple) en chiffrant les échanges entre votre machine et FDN.", peut-on lire sur le site officiel.

Il est à noter que vous ne pouvez pas bénéficier d'une adresse IP fixe, mais seulement une adresse IP dynamique. De plus, le débit maximal que peuvent atteindre les clients VPN connectés simultanément au VPN public de FDN est limité à 100 Mbps.

Source

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La checklist ultime pour sécuriser du mieux possible votre vie numérique

Par : Korben
26 mars 2024 à 08:00

Êtes vous correctement sécurisé ?

Enfin, je parle de vous mais surtout de vos données et de votre vie privée.

Alors vous allez me dire « Oui, oui, t’inquiète, je t’ai pas attendu pour mettre un long mot de passe » mais en réalité, vous ignorez peut-être certaines mesures de sécurité qu’il seraient également bon de mettre en place.

Heureusement, l’outil Personal Security Checklist est là pour vous aider à sécuriser votre vie numérique. C’est un site que vous pourrez traduire et proposer pourquoi pas dans votre entreprise. Maintenant, pour le tester, le mieux c’est d’aller sur le site Digital Defense qui propose une version en ligne.

Vous pourrez y naviguer entre des listes thématiques et cocher les contre-mesures que vous avez adoptées. Cerise sur le gâteau, vous verrez de jolis graphiques qui vous motiveront pour progresser sur votre hygiène numérique.

Un autre point fort de cette initiative est la mise à disposition d’une API gratuite pour accéder à toutes les données de la liste de vérification. Comme ça vous pourrez intégrer cette liste dans vos outils.

La Personal Security Checklist est un projet collaboratif et il y a pas mal de documentations et de liens avec des bons petits outils comme je les aime tant.

Pour finir, la Personal Security Checklist est sous licence MIT. C’est un excellent point de départ pour renforcer la sécurité de votre vie numérique. A vous de voir si vous pouvez cocher toutes les cases !

Merci à Lorenper

Un VPN est il toujours indispensable ?

Par : Korben
25 mars 2024 à 09:00

Surfshark Logo

— Article en partenariat avec Surfshark VPN

Salut les amis, aujourd’hui on va plonger dans les méandres du monde numérique pour répondre à une question brûlante : est-ce que vous devez utiliser un VPN tout le temps ? Au vu de l’explosion des atteintes à la confidentialité en ligne, du nombre de fuites de données* ou de l’augmentation de la surveillance gouvernementale, il est plus que jamais utile de se munir d’outils pour se protéger.

* N’est ce pas France Travail, Urssaf et autres organismes de mutuelles ?  

Pour les nouveaux venus dans le merveilleux monde de la cybersécurité, un VPN est essentiellement un tunnel sécurisé entre votre appareil et Internet. Cela signifie que toutes vos données sont chiffrées (via algorithme AES-256 et protocoles IKEv2/IPse), ce qui rend beaucoup plus difficile pour les tiers de suivre vos activités en ligne. Tout de suite j’ai 3 raisons dans lesquelles vous devriez toujours utiliser un VPN qui me viennent en tête :

Sur les réseaux Wi-Fi publics : Lorsque vous vous connectez à un réseau Wi-Fi public dans un café, un aéroport, votre hôtel ou un AirBnB, vos données peuvent être interceptées par des pirates ou autres entités malveillantes. Utiliser un VPN protège votre trafic, assurant que même s’il est intercepté, il reste chiffré et donc inutilisable pour les attaquants.

Pour accéder au contenu géobloqué : de nombreux services en ligne restreignent leur contenu en fonction de votre emplacement géographique (les services de streaming comme Netflix ou Amazon Prime en tête). Un VPN vous permet de contourner ces restrictions en vous attribuant une adresse IP dans un pays différent, ce qui vous donne accès à un contenu qui serait normalement inaccessible depuis votre région (comme je l’ai expliqué dans mon article sur VPN et Amazon Prime Video).

Protéger votre vie privée : si vous êtes soucieux de votre vie privée en ligne, l’utilisation d’un VPN peut vous aider à rester anonyme. Votre fournisseur d’accès Internet (FAI) via le mode camouflage de Surfshark, les annonceurs et même les agences gouvernementales auront du mal à suivre vos activités en ligne. En modifiant sans cesse votre adresse IP (IP rotative), en vous créant des identités alternatives … vous diluez vos traces et les possibilités de recouper vos informations.

Surfshark VPN promo été 2023

En voilà juste 3, mais j’aurais pu en citer un tas d’autres même avec un cerveau en état de fatigue avancée :

  • Moins de ralentissements (parfois). Certains FAI limitent (limitaient ?) le débit alloué selon le service que vous utilisez (vous vous souvenez de Free et YouTube ?), le VPN permet de s’en affranchir.
  • Protéger votre famille qui s’y connait moins en sécu (surtout les enfants). Le nombre d’appareils pouvant être protégés par Surfshark est illimité et tous peuvent être utilisés simultanément. Pas de choix à faire, tout est couvert (smartphone, ordinateur, console, smart TV …)
  • Faire des économies lors de vos prochaines vacances
  • Éviter de se faire pister par les annonceurs et autres régies publicitaires (Surfshark Cleanweb)
  • Etc.

Maintenant au vu de tout ça on peut se demander s’il ne vaut pas mieux toujours avoir un VPN activé. Et bien pas forcément. Quand n’avez-vous pas besoin d’un VPN ? Lorsque vous utilisez applis et sites qui bloquent son utilisation. C’est assez souvent le cas des applications bancaires par exemple (ou PayPal). Dans ce cas vous devrez couper votre VPN ou mettre le site de votre banque en liste blanche. 

Le volume de data consommée par un smartphone pourrait être légèrement supérieur avec un VPN. Osef vous allez me dire, sauf si une débilité du genre proposition de Najat devenait concrète et pas juste un texte sortit d’une réalité alternative.

Si vous êtes déjà connecté à un réseau domestique sécurisé, l’utilisation d’un VPN peut amener plus d’inconvénients qu’autre chose (lenteurs sur certains vieux hardwares, etc.). Là c’est à vous de peser le pour et le contre en fonction de vos activités. Après il faut dire que pour l’utiliser depuis des années, Surfshark est quasi invisible, j’ai rarement expérimenté un surf lent. Surtout qu’ils sont passés sur un parc de serveurs à 10 Gb/s l’année dernière (je crois que tous ne sont pas encore améliorés, mais c’est en cours).

En fin de compte, la décision vous appartient. Comme toujours vous êtes seul maitre à bord de votre navire, c’est le bon côté de la vie parait (mais j’espère que vous savez nager). L’offre 2 ans de Surfshark VPN est actuellement à 71.45€ + 2 mois gratuits, soit moins de 2.75€/mois.

Profitez de Surfshark VPN !

Proton ajoute la prise en charge des Passkeys à son gestionnaire de mots de passe Proton Pass

23 mars 2024 à 07:00

En ce moment, l'entreprise suisse Proton enchaine les annonces : le gestionnaire de mots de passe Proton Pass prend désormais en charge les Passkeys sur tous les appareils. Faisons le point sur cette annonce !

La méthode d'authentification basée sur une passkey continue de se démocratiser et d'être adoptée par les différents éditeurs de la tech. Pour rappel, le fait d'utiliser une passkey permet de s'authentifier sans mot de passe puisque cette méthode s'appuie sur des clés générées en local sur l'appareil et l'authentification s'effectue à l'aide d'un code PIN, du capteur d'empreinte biométrique ou de la reconnaissance faciale. De plus en plus de services et sites web supportent l'authentification via une passkey.

Dès maintenant, les utilisateurs de Proton Pass, le gestionnaire de mots de passe de chez Proton développé à partir du langage Rust, peuvent profiter de la prise en charge des Passkeys sur toutes les plateformes supportées par ce service, et pour tous les utilisateurs. Autrement dit, cette fonctionnalité est disponible pour tous les utilisateurs, gratuits et payants.

"C’est une première sur le marché des gestionnaires de mots de passe, établissant une nouvelle norme en matière d'accessibilité et de sécurité.", précise Proton dans son communiqué de presse, afin d'insister sur le fait que cette nouveauté est gratuite.

Proton Pass prend en charge les Passkeys de la même façon que les mots de passe, c'est-à-dire qu'ils peuvent être partagés directement et exportés vers un autre service. "Cette flexibilité fait partie de notre engagement à maintenir la commodité et l’interopérabilité", peut-on lire.

Proton Pass - Passkey

Cette nouveauté profite également aux utilisateurs de Proton Pass for Business. Grâce à la nouvelle fonctionnalité de partage et de collaboration via les Passkeys, cette technologie complémente les méthodes d'authentification en place, telles que les mots de passe classiques et les codes 2FA.

Voici les dernières annonces de Proton :

Retrouvez l'annonce officielle sur le blog de Proton.

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Proton Mail lance son application bureau pour Windows, macOS et Linux (bêta)

15 mars 2024 à 15:16

L'entreprise suisse Proton a annoncé deux nouvelles applications pour les utilisateurs de Windows et macOS. La version pour Linux est en bêta. Voici ce qu'il faut savoir sur ces nouveautés !

Dès aujourd'hui, une application de bureau est désormais disponible pour tous les utilisateurs Windows et macOS. Ces applications prennent en charge Proton Mail et Proton Calendar, c'est-à-dire le service de messagerie électronique et le service de calendrier de Proton. Afin de couvrir l'ensemble des plateformes principales, Proton travaille également sur une version pour Linux : elle sera bientôt disponible puisqu'elle est en version bêta.

Ces applications permettront aux utilisateurs de recevoir automatiquement les dernières mises à jour et fonctionnalités. Par exemple, Proton a amélioré la mise en cache des éléments, pour qu'un plus grand nombre d'e-mails soit mis en cache, pour un accès hors ligne simplifié. 

Ce client de messagerie officiel développé par Proton évite d'installer Proton Mail Bridge couplé à Outlook ou Thunderbird pour profiter de ces e-mails dans un client de messagerie. Toutefois, sachez que ces nouvelles applications ne sont pas accessibles à tous les utilisateurs : vous devez disposer d’un abonnement payant pour en profiter.

Proton en profite pour mettre en avant le fait que ses solutions sont sécurisées et respectueuses de la vie privée des utilisateurs : "Le chiffrement de bout en bout de Proton Mail et Proton Calendar signifie que personne, pas même Proton, ne peut accéder aux données, aux e-mails et aux rendez-vous du calendrier des utilisateurs."

Un catalogue d'applications qui s'étoffe

Ce ne sont pas les premières applications de bureau proposées par Proton, puisque dernièrement, il y a déjà eu le lancement des applications Proton Drive et Proton Pass. Il s'agit du service de stockage en ligne et du gestionnaire de mots de passe de Proton.

"Cela fait suite au lancement réussi des applications desktop de Proton Drive et Proton Pass. Il s’agit d’une étape importante pour offrir aux utilisateurs le choix sur la manière dont ils souhaitent protéger leurs données, tout en leur permettant d’être aussi productif que possible.", peut-on lire dans le communiqué de presse officiel.

Source

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Confidentialité en ligne : Proton Mail accueille Hide-my-email pour la création d’alias d’adresses e-mails !

5 mars 2024 à 12:25

Dès aujourd'hui, vous pouvez utiliser la fonctionnalité d'alias "Hide-my-email" directement dans Proton Mail, et sans frais supplémentaire. À quoi sert cette fonctionnalité ? Faisons le point !

En 2022, Proton a fait l'acquisition du service open source SimpleLogin, dont l'objectif est de permettre aux utilisateurs de créer des alias d'e-mail très facilement. Dans un premier temps, Proton a profité de cette acquisition pour introduire la fonctionnalité "Hide-my-email" dans son gestionnaire de mots de passe Proton Pass. "Ce qui fait de Proton Pass, non seulement un gestionnaire de mots de passe, mais également un gestionnaire d’identité en ligne. Un différenciateur clé sur le marché des gestionnaires de mots de passe.", précise Proton.

Désormais, ce sont les utilisateurs de Proton Mail qui peuvent en bénéficier directement à partir de l'application web ou desktop. Ce service vous évite de communiquer systématiquement votre adresse e-mail lorsque vous vous inscrivez sur un service tiers, un site web ou à une newsletter. En effet, plutôt que de communiquer votre adresse e-mail Proton Mail (en @proton.me, par exemple), vous allez communiquer un alias qui renvoie vers votre adresse e-mail principale.

"Les alias Hide-my-email sont des adresses e-mails uniques, générées aléatoirement, que les utilisateurs peuvent utiliser pour masquer leur véritable adresse lorsqu'ils s'inscrivent à des applications, des sites web et bien plus encore.", peut-on lire dans le communiqué de presse de Proton.

Au-delà d'améliorer la confidentialité de votre adresse e-mail, puisque celle-ci est masquée par l'alias, cette fonctionnalité est avantageuse pour votre sécurité en ligne. En effet, en cas de fuite de données sur le service tiers, c'est votre alias qui sera impacté et pas votre adresse e-mail principale en elle-même. Ainsi, vous pouvez facilement le remplacer par un nouvel alias. De la même façon, si vous recevez trop de spams à partir d'un alias, vous pouvez le désactiver.

Comment utiliser la fonction Hide-my-email de Proton Mail ?

À partir de l'application Proton Mail, vous devez cliquer sur le bouton représentant un bouclier violet sur la droite de l'écran. Il permet d'accéder au Centre de sécurité et là, vous pourrez trouver un bouton intitulé "Créer un alias". Proton Mail va alors générer un alias aléatoire que vous pouvez nommer comme vous le souhaitez. Plusieurs domaines de messagerie sont utilisés pour les alias, notamment "passinbox.com" et "passmail.com".

Proton Mail - Créer un alias de messagerie

Enfin, sachez que vous pouvez créer jusqu'à 10 alias hide-my-email avec la version gratuite de Proton Free. Si vous passez sur l'abonnement Proton Unlimited, vous pouvez en créer autant que vous le souhaitez.

Retrouvez l'annonce officielle sur le blog de Proton.

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