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Quels sont les différents types de data brokers et comment lutter ?

Par : Korben
25 avril 2024 à 08:00

Bannière Incogni

— Article en partenariat avec Incogni

Ah, les data brokers, ces entreprises mystérieuses dont on entend parler à peine plus souvent que de la météo sur Pluton (jamais en gros). Pourtant, ces entités obscures ont les mains (ou plutôt les serveurs) pleines de données, récoltées dans les plus sombres recoins numériques. J’ai déjà abordé le sujet sur ce site, mais comment opèrent-ils concrètement ? Voyage dans les entrailles du web pour percer le mystère des data brokers et comment lutter avec l’aide d’Incogni.

Qui sont-ils et que font-ils ?

Les data brokers, ce sont un peu les fantômes du cyberespace. On les connait rarement de nom, mais ils traquent nos traces numériques comme des chasseurs de primes à la recherche d’informations. Ils collectent des données de toutes sortes, du registre foncier à notre historique d’achat en passant par nos profils sociaux et nos activités en ligne. Une fois leur butin amassé, ils compilent le tout pour dresser un portrait-robot le plus précis possible et le revendent ou le partagent avec des tiers. Faisant de notre petite personne la cible d’un jeu de piste numérique. Tout ça pour quelques brouzoufs (enfin quelques … parfois ça peut se compter en centaines voire milliers d’euros). Le marché de la data étant en pleine phase d’expansion, ce marché juteux devrait quasiment doubler d’ici la fin de la décennie pour atteindre plus de 450 milliards de $.

Les types de data brokers

Et oui, contrairement à ce que vous pensez peut-être, tous les data brokers ne sont pas tous taillés dans le même moule. Ils offrent une variété de produits aux acheteurs. Cela va des informations financières à votre santé personnelle, en passant par le marketing et la publicité. Voici un petit tour d’horizon des espèces les plus répandues qui peuplent cet écosystème obscur.

Les brokers en recherche de personnes

Vous vous souvenez de ces annuaires téléphoniques épais et lourd comme un parpaing ? Eh bien ce type de broker fait la même chose, mais en version 2.0. Ils vous permettent de fouiller dans les profils d’autres consommateurs, de retrouver d’anciens amis ou de déterrer des secrets bien enfouis. Et pas besoin de sonner à leur porte pour qu’ils vous livrent leurs trouvailles, tout est en ligne et à portée de clic. Sans doute les brokers les plus visibles pour tous. Notamment accessibles sur des sites comme PeekYou, Spokeo ou White Pages. Une sorte de niveau 1 de l’espionnage, la base.

Les courtiers en marketing et publicité

C’est un peu comme la cour de récré pour les marketeurs. Ils segmentent les consommateurs en fonction de leur comportement et de leurs préférences, offrant des cibles sur un plateau d’argent aux annonceurs. Ils peuvent même enrichir nos profils avec des informations supplémentaires pour un ciblage ultra-précis (comme les géolocalisations ou le groupe ethnique). C’est pas cool, mais limite ce sont quasi les moins dangereux de l’histoire.

Les courtiers en informations financières

Si je vous cite des noms comme Experian, Equifax et Transunion il y a de grandes chances que cela ne vous dise rien. Pourtant, imaginez-les comme les trois mousquetaires de la data financière. Ils rassemblent tout ce qui s’y rapporte, que ce soit des rapports de crédit, des historiques de paiement et des informations sur les comptes débiteurs. Leur but ? Vendre les données aux institutions financières afin que celle-ci puisse prendre des décisions. Ils sont régis par diverses lois (notamment en Europe), mais ça ne les empêche pas de jouer les acrobates avec nos données. Un exemple concret ? Si l’on vous refuse un crédit de manière répétitive sans que vous compreniez trop pourquoi, c’est peut-être parce que les banques ont en stock vos précédents comportements et qu’ils n’ont pas assez confiance.

Les brokers en gestion des risques

Ces petits malins détectent les différentes fraudes que vous auriez pu commettre et vérifient les identités des clients en un clin d’œil. Avec des outils sophistiqués, ils peuvent traiter des millions de transactions par heure, gardant un œil vigilant sur nos activités et notre historique. Nos remboursements de crédit, nos salaires, les attestations ou amendes reçues, les découverts et autres agios, etc.

Les courtiers en santé

Ah, la santé, un sujet cher à nos cœurs et à nos portefeuilles. Ces brokers traquent par exemple nos achats de médicaments en vente libre, nos recherches sur les symptômes d’une maladie, nos abonnements à des magazines de santé, l’installation de certaines applications, etc. Ils vendent alors ces informations à des compagnies pharmaceutiques et d’assurance santé, faisant de notre bien-être une marchandise à échanger.

Mais d’où viennent ces données ?

Vous vous demandez peut-être comment ces brokers mettent la main sur nos données. Eh bien, c’est un peu comme un jeu de piste géant, avec des indices cachés dans tous les coins du web, parfois là où l’on ne s’y attend pas (voir mon article sur les différents leaks du milieu de l’automobile).

Les sources gouvernementales

Les gouvernements sont généreux avec nos informations, fournissant des données sur tout, des naissances aux décès en passant par les permis de conduire. Les data brokers se servent à pleines mains dans ce buffet à volonté de données publiques, construisant des profils détaillés sans jamais nous demander notre avis. Et je ne parle même pas de ces derniers mois ou les organismes officiels de notre cher gouvernement sont entrés en mode « grande braderie » (fuites France Travail, Urssaf, etc.). Servez-vous ma bonne dame, 80% de la population française est à portée de clavier, livrée de bon coeur.

Les sources commerciales

Les entreprises aussi sont des donneurs généreux. Elles fournissent des historiques d’achat, des données de garantie et même des informations de carte de fidélité. Et comme un bon ami qui prête sans jamais demander à être remboursé, elles donnent tout ça gracieusement aux data brokers, qui se régalent sans se poser de questions.

Les sources publiquement disponibles

Nos vies numériques (ou tout du moins une partie) sont des sortes de livres ouverts pour les data brokers. Ils parcourent nos profils sociaux, nos messages sur les forums et nos commentaires sur les blogs pour trouver des indices sur nos vies. Des enquêteurs privés, mais avec des algorithmes à la place de loupes. Le point positif c’est qu’au moins sur cet aspect nous avons notre mot à dire. Nous pouvons limiter les informations que nous partageons, utiliser des identités alternatives, sécuriser et chiffre nos échanges, etc.

Le pistage web

Et enfin, il y a le traçage en ligne, la cerise sur le gâteau des data brokers. Avec des cookies et des identifiants publicitaires, ils suivent nos moindres mouvements sur le web, collectant des informations sur nos habitudes de navigation et nos achats en ligne, récupèrent la liste des applications que nous utilisons, etc. Comme si Big Brother avait embauché des paparazzis pour nous suivre partout où nous allons. Mais là encore nous avons une part de responsabilité et nous pouvons agir de manière proactive (navigateur sans traqueurs, VPN …).

C’est déjà trop tard ?

Peut-être, mais cela peut éventuellement changer. Ils sont partout, ils savent tout, et nous, on est là, à ne pas trop savoir quoi faire. Mais nous pouvons décider d’au moins leur donner du fil à retordre. Déjà en faisant attention à ce que nous partageons en ligne, en utilisant les bons outils, etc. Et en faisant appel à un service comme Incogni pour tout ce qui est déjà dans la nature et que l’on ne peut rattraper.

Incogni, le désormais bien connu outil de Surfshark, propose un abonnement pour vous aider à nettoyer les données personnelles des bases de données des courtiers en données et des entreprises qui les stockent. Basé sur des réglementations comme le RGPD en Europe et la CCPA en Californie, Incogni impose aux courtiers en données de supprimer les informations des utilisateurs. Ces données peuvent être des choses comme vos noms, adresses, numéros de téléphone, etc.

Incogni Surfshark

Son gros avantage est de tout automatiser. Vous n’avez pas besoin de contacter chaque broker pour lui demander de vous supprimer de sa base de données. Incogni va le faire pour vous et surtout, va s’assurer que le retrait perdure. Un autre aspect intéressant du tableau de bord de l’outil est que vous allez visionner très rapidement les différents niveaux de dangerosité des courtiers. Mais aussi de connaitre le champ d’action de chacun d’entre eux et si vous trainez plutôt du côté des données de santé ou de la publicité.

Concrètement pour voir comment cela se passe, je vous redirige vers mon test Incogni sur une période d’un an. On va dire que le gros du travail se fait sur les 3 premiers mois, et qu’ensuite les récalcitrants finissent pas craquer au fil des relances du service. En ce moment ce dernier est d’ailleurs à moins de 95€ TTC par an, environ 7.8€/mois.

Essayez Incogni !

Les données récupérées par les applications d’achat de vêtements

Par : Korben
8 avril 2024 à 08:30

Incogni Applis Shopping

— Article en partenariat avec Incogni

Allez, ce matin avec Incogni on va continuer notre exploration des différents services qui récupèrent nos données à notre insu pour les revendre aux datas brokers. Il y a seulement quelques jours je vous parlais des applications Android visant spécialement nos bambins, aujourd’hui ce sont les applications de shopping. Histoire que vous sachiez de quoi il retourne d’ici les prochaines soldes.

Ces dernières années nous avons vu une explosion des applications mobiles pour l’e-commerce. Temu, Shein, Ali Express … même les grandes enseignes historiques comme Nike, The North Face & co poussent à utiliser l’app plutôt que passer par le site web classique. Je vous entends vous demander « mais pourquoi donc ? ». Si si, je l’ai entendu jusqu’ici, ne niez pas.

La réponse : car il est plus simple d’y récolter un max de données ciblées. Une app peut accéder à un tas d’informations différentes sur votre téléphone alors qu’un site web aura plus de mal. Dans son étude, le laboratoire de recherches Incogni a analysé 180 applications de shopping différentes et comme chaque fois les résultats ne sont pas glorieux. Vous êtes habitués maintenant, l’idée c’est d’extraire des infos pour ensuite les revendre et créer des profils les plus complets possibles de qui nous sommes, nos habitudes, etc.

Ce qui est intéressant c’est de voir que ces applis shopping abusent un peu moins que celles dédiées aux gamins, ou même que votre voiture intelligente. En toute logique, l’énorme majorité va stocker ce dont elle a besoin pour vous offrir le service promis : mail, adresse de livraison, numéro de téléphone, etc. Bref là rien de spécial, difficile de vous livrer un colis sans demander au moins le point de livraison. Par contre 1/4 d’entre elles (cela reste énorme) vont récolter votre galerie photo, 6-7% vos vidéos, 5% votre historique web ou la liste des applis installées et 3.3% votre orientation sexuelle ou votre liste de contacts. 22 sur 180 vont cibler précisément vos différentes localisations (dont Adidas). De plus la moitié partagent vos données directement avec des tiers (autrement dit les data brokers) et l’Europe est la seconde zone la plus touchée.

En France nous avons la chance de n’avoir quasi que de mauvais élèves, comme en politique. Les apps H&M, Hacoo (jamais entendu parler), Shein et Nike collectent à peu près tout ce qu’ils peuvent dont vos messages (pour Nike). Spéciale dédicace à ASOS, Vinted et Zalando qui non seulement récoltent un max de choses, mais en plus en revendent la moitié. Le seul bon élève ? Zara. Vous pouvez creuser la liste complète ici en fonction de votre pays de résidence.

Bref une fois encore nous sommes de bonnes vaches à lait. Pas de surprises malheureusement. Mais c’est là qu’intervient Incogni pour nous remonter un peu le moral. Grâce au service de Surfshark, il est possible de faire retirer les données que nous jugeons trop sensibles (toutes ?) des bases de données des courtiers en informations. Ce qui va couper certaines sources d’approvisionnement et fera tourner vos infos un peu moins rapidement dans les méandres du web.

Nom, prénom, adresse mail, numéro de téléphone, etc. Il suffit de dire à Incogni quoi supprimer et il va alors consulter tous les brokers qu’il connait pour leur demander de vous effacer de leurs listes. Et cela sur le long terme puisque le service va vérifier régulièrement que vous n’êtes pas rajouté par la suite (des fois que le broker aurait acheté une nouvelle base avec vous dedans). Vous pouvez aller jeter un oeil à mon test Incogni pour voir comment cela fonctionne concrètement et les résultats.

Maintenant qu’est-ce que l’on peut faire de notre côté pour limiter tout cela et agir de manière proactive ? Et bien déjà passer par la version web classique d’une boutique plutôt que via son appli. Point bonus si votre navigation est un minimum sécurisée (VPN, bloqueur de traqueur, etc.). Oui je sais, il faudra refuser l’offre promo exclusive de 3€ offerts sur votre première commande après avoir installé l’appli. Ou alors, soyons fous, tout simplement résister aux sirènes du consumérisme et arrêter d’acheter des choses inutiles en ligne. Dur.

Si vous n’êtes mentalement pas encore prêt à franchir le cap, vous pouvez déjà enclencher la solution Incogni pour moins de 95€ TTC/an. Et cela sans risques grâce à la garantie satisfait ou remboursé de 30 jours.

Testez Incogni !

La moitié des applis pour enfants sur Android récoltent leurs données

Par : Korben
28 mars 2024 à 08:33

— Article en partenariat avec Incogni —

Salut la compagnie. Alors si vous avez l’habitude de me suivre, vous savez que j’ai déjà présenté l’outil Incogni de Surfshark d’un tas de façons différentes. Et mentionné les nombreux services qu’il peut rendre en fonction de votre situation. Mais s’il y a une cible que je n’ai pas abordée, c’est celui de nos marmottes marmots.

Parce que oui, lorsqu’on pense aux informations personnelles récupérées pour le plus grand bonheur des datas brokers (courtiers en données), on pense souvent aux nôtres, celles des « grands ». Et cela afin de créer des profils les plus complets possibles, notamment pour obtenir une image assez précise des sites que nous visitons, de nos achats en ligne, notre situation financière, nos centres d’intérêt, etc.

Sauf qu’il y a une catégorie d’utilisateurs que l’ont a tendance à oublier dans l’histoire, les enfants. Et oui, à notre époque pas mal de gamins passent déjà des heures en ligne (sur un smartphone ou à la maison) sans se préoccuper de savoir s’il y a un danger. Et les parents ne sont pas souvent capables de sécuriser leur environnement et leur apprendre les bons réflexes. Peu vont se renseigner sur les pratiques et les accès accordés aux applications installées (déjà que les parents eux-mêmes utilisent encore des passoires notoires comme Meta & Co …). Or les outils qu’utilisent les enfants, même s’ils semblent aussi peu dangereux que Oui-Oui, n’en sont pas mieux sécurisés pour autant. Ces bases de données centralisent et récupèrent leurs actions et peuvent ensuite tomber entre des mains malhonnêtes.

Le laboratoire de recherche d’Incogni a ainsi analysé 74 applications parmi les plus téléchargées et utilisées au monde par les plus jeunes. Sans surprise cela a permis d’épingler presque 50% de celles-ci (34) dont 2/3 (21) annoncent directement partager leurs données avec des tiers. Quasi 15% récoltent jusqu’à 7 types d’informations différentes : email, historique d’achat, localisation … voire photo. On comprend vite comment les choses peuvent mal tourner. En Europe c’est en moyenne 5 informations qui sont récupérées, la 2e région du monde la plus surveillée.

Incogni applis android pour enfants

Bon après il s’agit la plupart du temps de récolter de la data pour raison marketing, ou pour diagnostiquer des problèmes techniques (bugs & co). Mais encore faut-il faire confiance aux développeurs de l’appli en question. Ainsi Pokémon Quest annonce être clean sur le Google Play Store alors qu’elle récupère des données et les partage. À peine 1 appli sur 7 permet de désactiver cette récolte de données, et 1 sur 3 ne permet pas de supprimer ses infos (pas très RGPD). Une bonne nouvelle s’il faut en trouver une ? 94% chiffrent les données. C’est déjà ça.

Pour différencier les bons des mauvais élèves, vous pouvez vous rendre sur ce lien (onglet « App Rankings » puis cherchez votre pays). En France les cartons rouges sont pour Toca Life World, Kahoot et Avatar World (7 à 12 infos collectées), par contre les jeux des studios YovoGames et BabyBus c’est safe. Ainsi que Pat Partouille à la Rescousse … ouf, je vais mes gosses vont pouvoir continuer à jouer.

Du coup, pour en revenir à Incogni, disposer d’un service qui va nettoyer les bases de données du web des informations liées à vos enfants pourra s’avérer une bonne pratique à mettre en oeuvre. Plus vous commencez tôt et moins les informations se retrouveront dans de multiples bases de données. Si l’adresse mail de votre enfant se retrouve chez un broker, la faire retirer au plus vite est un bon réflexe à avoir, avant qu’elle ne soit reprise à gauche et à droite. N’attendez pas d’intégrer la liste de dizaines de brokers comme je l’ai fait, ça m’apprendra à laisser mon email chez n’importe qui 😉

Encore faut-il se rendre compte que tel ou tel courtier a ces informations en main. C’est le travail d’Incogni, qui va scanner l’ensemble des brokers qu’il surveille afin d’y trouver les éléments que vous voulez faire supprimer. Il contactera alors en votre nom ces derniers et leur demandera des retraits, et répétera l’opération jusqu’à ce qu’ils lâchent l’affaire. Des heures et des heures de recherches économisées et vous aurez l’esprit tranquille en sachant qu’il va s’assurer que ces retraits soient définitifs. Vous pouvez même suivre l’avancée des travaux directement depuis une interface simple.

Mais n’oubliez pas que VOUS êtes le premier rempart de votre progéniture. Eduquez-les, expliquez-leur les conséquences potentielles de tout ce qu’ils font sur la toile, etc. Vous ne les laisseriez pas jouer n’importe où ni avec n’importe qui en extérieur, il n’y a pas de raison que ce soit différent en ligne. Et si vous vous y mettez un peu tard, appelez le soldat Incogni à la rescousse pour vous assurer que les dommages sont limités !

Je découvre Incogni

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