Vue normale

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
À partir d’avant-hierFlux principal

EB corbos Linux – Le premier OS open source certifié pour l’automobile

Par : Korben
24 avril 2024 à 17:13

Figurez-vous qu’Elektrobit, le géant allemand de l’électronique automobile, vient de nous pondre un truc qui va faire plaisir aux fans de libre : EB corbos Linux, le premier système d’exploitation open source qui respecte les normes de sécurité les plus pointues du monde de la bagnole.

En gros, les constructeurs en ont marre de se trimballer des kilomètres de câbles et des centaines de boîtiers noirs dans leurs caisses-. L’idée, c’est de tout centraliser sur quelques « super ordinateurs » qu’ils appellent des « plateformes de calcul haute performance ». Et chacun gère son domaine : la conduite, l’info-divertissement, les aides à la conduite… Bref, ça simplifie le bordel et ça permet de faire évoluer les fonctionnalités sans toucher au hardware.

Le hic, c’est que tout ce bazar logiciel doit être hyper sécurisé. Parce que si votre autoradio plante, c’est pas bien grave, mais si c’est votre direction assistée qui décide de partir en vacances, bonjour les dégâts ! C’est là qu’EB corbos Linux entre en scène.

Grâce à son architecture unique, ce système d’exploitation prend Linux et le rend compatible avec les exigences les plus draconiennes en matière de sécurité automobile, genre les normes ISO 26262 et IEC 61508 en utilisant un hyperviseur et un système de monitoring externe qui valide les actions du noyau. En gros, Linux peut continuer à évoluer tranquillou sans compromettre la sécurité.

Comme cette distrib est basé sur du bon vieux Linux, il profite de toute la puissance de l’open source. Genre les milliers de développeurs qui bossent dessus, les mises à jour de sécurité en pagaille, la flexibilité, la rapidité d’innovation… Tout ça dans une distrib’ véhicule-compatible, c’est quand même cool. En plus, Elektrobit a développé ce petit miracle main dans la main avec l’équipe d’ingénieurs d’Ubuntu Core chez Canonical. Autant dire que c’est du lourd !

Elektrobit a pensé à tout puisqu’ils proposent même une version spéciale pour les applications critiques, genre les trucs qui peuvent tuer des gens s’ils plantent. Ça s’appelle EB corbos Linux for Safety Applications, et c’est le premier OS Linux à décrocher la certification de sécurité automobile auprès du TÜV Nord.

Mais le plus cool, c’est qu’avec cet OS, vous pouvez laisser libre cours à votre créativité de développeur automobile. Vous voulez intégrer les dernières technos de conduite autonome, d’intelligence artificielle, de reconnaissance vocale… Pas de problème, Linux a tout ce qu’il faut sous le capot.

Imaginez que vous bossiez sur un système de reconnaissance de panneaux pour aider à la conduite. Avec ça, vous pouvez piocher dans les bibliothèques open source de traitement d’image, de machine learning, etc. Vous adaptez tout ça à votre sauce, en respectant les contraintes de sécurité, et voilà ! En quelques sprints, vous avez un truc qui déchire, testé et approuvé pour la route. Et si un autre constructeur veut l’utiliser, il peut, c’est ça la beauté de l’open source !

Autre exemple, vous voulez développer un système de monitoring de l’état de santé du conducteur, pour éviter les accidents dus à la fatigue ou aux malaises. Là encore, EB corbos Linux est votre allié. Vous pouvez utiliser des capteurs biométriques, de l’analyse vidéo, des algorithmes de détection… Tout en étant sûr que votre code ne mettra pas en danger la vie des utilisateurs.

Bref, vous l’aurez compris, c’est le meilleur des deux mondes avec d’un côté, la puissance et la flexibilité de Linux, de l’open source, de la collaboration à grande échelle et de l’autre, la rigueur et la sécurité indispensables au monde automobile, où la moindre erreur peut coûter des vies.

Source

Ebook-demo – Le moteur de recherche de bouquins décentralisé

Par : Korben
21 avril 2024 à 07:00

Vous en avez ras le bol de chercher pendant des heures le bouquin que vous voulez lire sans le trouver dans le commerce ? Pourquoi ne pas le télécharger en ligne alors ? Mais oùùùù ?

Et bien, j’ai peut-être une solution pour vous les amis et ça s’appelle sans chichi ebook-demo, un nouveau projet de moteur de recherche décentralisé pour les livres électroniques, inspiré de Liber3 (qui est un projet aux sources fermées).

Imaginez un peu le truc : vous tapez le titre du livre que vous cherchez dans la barre de recherche, vous cliquez sur « Search » et BAM, les résultats s’affichent juste en dessous avec le titre et l’auteur de chaque bouquin correspondant. C’est simple, efficace et ça marche du tonnerre !

Mais attendez, c’est pas tout. Ce qui rend ce projet encore plus cool, c’est qu’il est basé sur des technologies comme React et le SDK Glitter (pour la blockchain du même nom qui sert de base de données décentralisée).

Bon, je vois déjà les petits malins qui se disent « Ok, c’est bien beau tout ça, mais comment ça s’installe concrètement ?« . Pas de panique, c’est là que ça devient un peu technique mais je vais essayer de vous expliquer ça simplement. Déjà, pour faire tourner ce projet sur votre machine, il vous faudra avoir installé Node.js en version 16.x minimum et npm en version 6.x minimum. Ensuite, vous devrez cloner le dépôt du projet depuis GitHub avec la commande

git clone https://github.com/j2qk3b/ebook-demo

puis vous placer dans le dossier du projet avec

cd ebook-demo

Là, vous lancez un petit

npm install

pour installer toutes les dépendances nécessaires et vous êtes prêt à démarrer le serveur de développement avec

npm run dev

Et voilà, si tout se passe bien, vous devriez pouvoir accéder à l’application sur http://localhost:5173.

Fastoche, non ? Ensuite, votre instance ira se connecter aux autres instances, et vous pourrez faire toutes les recherches qui vous passent par la tête. Imaginez un peu les possibilités offertes par un tel outil. Vous êtes étudiant et vous devez faire des recherches pour un mémoire sur la littérature française du 19ème siècle ? Pas de souci, en quelques clics vous pouvez retrouver les œuvres de Victor Hugo, Balzac ou Zola. Ou alors vous êtes un fan absolu de science-fiction et vous voulez découvrir de nouveaux auteurs ? Là encore, ce moteur de recherche sera votre meilleur ami pour dénicher les pépites du genre.

Mais le plus beau dans tout ça, c’est que ce projet est open source et que tout le monde peut y contribuer. Si vous avez des idées pour améliorer l’outil, des suggestions de nouvelles fonctionnalités ou même si vous voulez corriger des bugs. Puis comme c’est décentralisé, c’est le genre de truc incensurable.

Évidemment, comme tout projet en développement, il y a encore du boulot pour faire de ebook-demo l’outil ultime de recherche de livres électroniques. Mais avec une communauté motivée et des contributeurs talentueux, je suis sûr qu’il peuvent y arriver.

Llama 3 – l’IA open source de Meta qui rivalise avec les meilleurs modèles

Par : Korben
18 avril 2024 à 18:44

Accrochez-vous à vos claviers, car Meta vient de lâcher dans la nature une nouvelle créature nommée Llama 3. Oui, vous avez bien compris, je parle de la dernière génération de modèles de langage « open source » (ou presque, on y reviendra) de la société de Mark Zuckerberg.

Si vous pensiez que ChatGPT, Claude ou Mistral étaient les rois de la savane, attendez de voir débarquer ces nouveaux lamas survitaminés ! Avec des versions allant de 8 à 400 milliards de paramètres (pour les non-initiés, disons que c’est l’équivalent de leur QI 🧠), les Llama 3 atomisent littéralement la concurrence sur de nombreux benchmarks standards, que ce soit en termes de connaissances générales, de compréhension, de maths, de raisonnement ou de génération de code.

Mais qu’est-ce qui fait de Llama 3 un tel monstre par rapport à son petit frère Llama 2 ? Déjà, un entraînement de folie à base de 15 000 milliards de tokens (7 fois plus que Llama 2 !) pompé depuis le web (!!), avec beaucoup plus de code et de données non-anglaises pour préparer le terrain à une IA multilingue. Ajoutez à ça des techniques de parallélisation à gogo pendant la phase de pré-entraînement, et vous obtenez des lamas dopés qui apprennent à une vitesse supersonique.

Et ce n’est pas tout ! Les Llama 3 ont suivi un programme d’éducation complet, avec du fine-tuning à base de rejection sampling, de PPO et de DPO (si vous ne connaissez pas ces acronymes, ne vous inquiétez pas, moi non plus 😅). Résultat : des modèles ultra-fiables qui refusent rarement une tâche, font preuve d’un alignement exemplaire et sont capables de suivre des instructions complexes sans sourciller. Bref, ce sont des cracks en raisonnement et en génération de code !

Mais au fait, comment on met la main sur ces petites bêtes ? Facile, il suffit de se rendre sur le site de Meta AI et de les télécharger ! Enfin, quand je dis facile… Les Llama 3 sont bien « open source », mais sous une licence maison qui impose quelques restrictions, notamment pour les entreprises de plus de 700 millions d’utilisateurs mensuels (suivez mon regard vers Mountain View et Redmond 👀). Mais bon, rien ne vous empêche de vous amuser avec si vous n’êtes pas une multinationale !

Et en parlant de s’amuser, sachez que Meta a aussi concocté un chatbot maison (pas encore dispo en France) baptisé sobrement « Meta AI« , disponible sur le web (www.meta.ai) et directement intégré dans les barres de recherche de Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger. Sous le capot, c’est bien sûr du pur Llama 3, avec en prime un modèle de génération d’images nommé « Meta Imagine« .

Au programme, de la discussion, de la recherche web via Bing et Google, et bien sûr de la création d’images en un clin d’œil. Seul hic, pas encore de mode multi-modal façon ChatGPT pour uploader vos propres documents ou images, mais ça ne saurait tarder !

Alors, que penser de ce nouveau coup d’éclat de Meta dans la bataille des IA ?

Personnellement, je trouve ça plutôt chouette de voir un poids lourd du Net jouer le jeu de l’open source (ou approchant) et mettre à disposition de tous des modèles de cette qualité. Bien sûr, on peut toujours discuter des arrière-pensées de Zuck et sa volonté de garder un œil sur ce qu’on fabrique avec ses lamas. Mais au final, c’est toujours ça de pris sur les GAFAM et leurs vilains modèles propriétaires !

Allez, je vous laisse, j’ai un lama à aller dompter moi ! 🦙

Et n’oubliez pas, comme le dirait l’autre, « le monde appartient à ceux qui codent tôt ». Ou tard, c’est selon.

Source

Graphite – l’éditeur graphique open source qui va bousculer la création graphique

Par : Korben
14 avril 2024 à 07:00

Vous êtes accros aux logiciels de retouche photo et de création graphique mais vous en avez marre de vider votre compte en banque pour des licences hors de prix ? Et si je vous disais qu’une solution très sympa open source et totalement gratuite était en train de voir le jour ? Laissez-moi vous présenter Graphite, un projet de dingue porté par une communauté de développeurs et d’artistes passionnés.

Alors, qu’est-ce que c’est que ce truc ? En gros, le but c’est de pondre une appli de graphics editing nouvelle génération qui coche toutes les cases : retouche photo, dessin vectoriel, peinture numérique, PAO, compositing, motion design… Rien que ça ! On est clairement sur un couteau suisse de la création 2D.

Bon, je vous vois venir avec vos gros sabots : « Ouais mais c’est encore un énième logiciel qui va essayer de faire comme Photoshop et cie mais en moins bien ! » Eh bah non, justement ! L’idée c’est pas de copier bêtement ce qui existe déjà mais d’innover en s’inspirant de ce qui se fait de mieux dans d’autres domaines, comme la 3D.

Le truc de malade dans Graphite, c’est qu’il est construit autour d’un node graph, une sorte de « compo visuel » où on branche des nœuds entre eux pour manipuler nos calques et leur appliquer des filtres et des effets à l’infini. Ça permet de garder la main à chaque étape et de pouvoir revenir en arrière sans perdre en qualité, ce qui est juste im-po-ssible dans les logiciels de retouche photo traditionnels. On appelle ça du non-destructif.

Autre point fort : Graphite gère aussi bien les images matricielles (bitmap) que vectorielles, et le tout avec une qualité d’affichage toujours au taquet, même si on zoom dans tous les sens ! Plus besoin d’avoir 36 000 applis et de jongler entre elles. C’est un peu le mix parfait entre le pixel et le vecteur (avec un soupçon de génération procédurale en plus).

Bon, alors, il sort quand ce petit bijou ? Figurez-vous que Graphite est déjà dispo en version alpha et qu’on peut le tester directement dans son navigateur. Pas besoin d’install, ça tourne full JavaScript côté client. Évidemment, à ce stade, c’est encore un peu brut de décoffrage et y’a pas mal de features prévues sur la roadmap qui ne sont pas encore implémentées. Mais ça donne déjà un bon aperçu du potentiel de la bête !

Et en parlant de potentiel, vous allez voir que les possibilités de création sont assez dingues. Vous pouvez par exemple générer des centaines de cercles de façon procédurale pour obtenir des motifs super stylés. Ou encore créer des structures complexes qui s’adaptent automatiquement, comme ces guirlandes de Noël dont les ampoules se replacent toutes seules quand on déforme le chemin. Magique !

Donc, si vous voulez voir ce projet de dingue prendre son envol, n’hésitez pas à mettre la main au portefeuille et à faire un don. C’est vous qui voyez, mais je pense que ça en vaut carrément le coup ! En tout cas, moi, j’ai déjà mis une étoile sur le repo Github 😉

Whomane – L’IA portable & open source

Par : Korben
13 avril 2024 à 07:00

Accrochez-vous bien à vos slips, parce que je vais vous parler d’un truc de ouf qui risque bien de révolutionner le monde de l’IA portable : Whomane ! Ouais, vous avez bien lu, c’est un projet open source de wearable avec une caméra intégrée.

Whomane, c’est un peu le rêve de tout maker qui se respecte : un appareil portatif bourré d’IA et de capteurs, le tout en mode open source pour pouvoir bidouiller et créer ses propres applications. La vision derrière ce projet, c’est de rendre l’IA embarquée accessible à tous, que ce soit pour l’utiliser ou pour développer dessus.

Concrètement, Whomane se présente sous la forme d’un petit boîtier à clipser sur soi, un peu comme une broche hi-tech. Mais attention, pas n’importe quelle broche ! Celle-là embarque une caméra, un micro et du logiciel capable d’analyser votre environnement en temps réel. Et le tout est propulsé par un raspberry pi Zero capable de faire tourner des modèles de deep learning directement sur l’appareil.

Maintenant, vous vous demandez sûrement ce qu’on peut bien faire avec un truc pareil ? Eh bien, les possibilités sont quasi infinies ! Imaginez par exemple une application qui reconnaît les visages et affiche des infos sur les gens que vous croisez. Ou encore un assistant personnel qui analyse vos conversations et vous souffle des réponses. Vous voyez le genre ?

Mais Whomane, c’est aussi et surtout une plateforme ouverte et collaborative. Le code source est dispo sur GitHub, avec une licence GPL pour les projets open source et une licence commerciale pour ceux qui veulent l’intégrer dans des produits fermés.

Alors okay, je vous vois venir avec vos grands chevaux : « Oui mais la vie privée dans tout ça ? C’est Big Brother ton truc ! » Alors oui, évidemment, dès qu’on parle de caméra et d’IA, ça soulève des questions. Mais justement, l’avantage d’un projet open source comme Whomane, c’est la transparence. Tout est là, à disposition de la communauté pour auditer le code et s’assurer qu’il n’y a pas de dérive. Et puis bien sûr, il faudra toujours veiller à respecter les lois et réglementations en vigueur.

Bref, vous l’aurez compris, Whomane c’est le genre de projet geek et utopiste qui fait vibrer la corde du bidouilleur qui sommeille en nous. Après, on ne va pas se mentir, c’est encore un prototype avec sûrement plein de bugs et de limitations. Mais quand bien même, qu’est-ce que c’est excitant de voir émerger ce genre d’initiatives !

Microsoft va participer à l’Open Source Summit 2024 : pourquoi ?

11 avril 2024 à 15:25

Dans quelques jours, Microsoft va participer à l'Open Source Summit 2024, mais pourquoi ? Bien que cela puisse surprendre, sachez qu'au final, c'est plutôt évident et cohérent.

L'Open Source Summit North America est un événement organisé par la Fondation Linux et l'édition 2024 se déroulera du 16 au 18 avril prochain, à Seattle, aux États-Unis. Microsoft va participer à cet événement mondial, tout en étant un sponsor "Platinum", au même titre que Docker et Red Hat. D'ailleurs, au passage, AWS et Google sont des sponsors "Diamond" de cet événement.

Bien que Microsoft soit toujours associé à une étiquette d'"éditeur de solutions propriétaires", notamment parce que son système d'exploitation Windows est un OS propriétaire, la position de l'entreprise américaine a évoluée depuis environ 10 ans. Depuis 2014 et l'arrivée en Satya Nadella en tant que Directeur général, pour être plus précis. Si Microsoft a commencé à adopter l'open source dans ses activités principales et à participer à différents projets, c'est grâce à lui.

Microsoft est impliqué dans de nombreux projets Open Source

À l'occasion de sa participation à l'Open Source Summit, Microsoft discutera de ses contributions à la communauté open source. Aujourd'hui, Microsoft se félicite de participer au développement de Linux, à des langages de programmation tels que PHP, Python et Node.js, mais aussi à PostgreSQL ou encore à ses propres solutions open source comme .NET Core, Visual Studio Code et TypeScript.

"En outre, l'open source est au cœur de notre stratégie produit et constitue un élément fondamental de notre culture. Aujourd'hui, plus de 60 000 employés de Microsoft utilisent GitHub et nous gérons plus de 14 000 dépôts publics couvrant tout, des meilleures pratiques et de l'ensemble de nos systèmes de documentation aux projets innovants tels que PowerTools et PowerShell.", peut-on lire sur le site de Microsoft.

La firme de Redmond partagera également ses meilleures pratiques pour l'utilisation des technologies open source et les tendances émergentes dans ce domaine. D'ailleurs, en interne, Microsoft a eu équipe en charge de veiller sur la bonne utilisation des logiciels libres : "Le Microsoft Open Source Programs Office (OSPO) veille à ce que nous utilisions correctement les logiciels libres, à ce que nous fournissions des solutions sécurisées à nos clients et à ce que nous participions de manière authentique aux communautés de logiciels libres."

Pour Microsoft, l'intérêt est aussi d'assurer une compatibilité et une prise en charge avec ses solutions telles que Microsoft Intune ou encore le Cloud Azure au sein duquel les organisations peuvent exécuter des machines virtuelles sous Linux. "Microsoft prend en charge les principales distributions Linux et collabore étroitement avec Red Hat, SUSE, Canonical et l'ensemble de la communauté Linux.", précise Microsoft.

The post Microsoft va participer à l’Open Source Summit 2024 : pourquoi ? first appeared on IT-Connect.

FFmpeg vs Microsoft – Le choc

Par : Korben
4 avril 2024 à 10:22

Figurez-vous que le géant Microsoft, oui oui, le monstre de Redmond, se retrouve à genoux devant la communauté open source de FFmpeg.

Et pourquoi donc ? Parce que ces satanés codecs multimédias leur donnent du fil à retordre !

Mais attention, ne croyez pas que Microsoft va gentiment demander de l’aide comme tout le monde. Non non non, eux ils exigent, ils ordonnent, ils veulent que les petites mains de FFmpeg réparent illico presto les bugs de leur précieux produit Teams. Bah oui, faut pas déconner, c’est pour un lancement imminent et les clients râlent !

Sauf que voilà, les gars de FFmpeg ils ont pas trop apprécié le ton. Ils sont là, tranquilles, à développer leur truc open source pour le bien de l’humanité, et là Microsoft débarque en mode « Eho les mecs, faudrait voir à bosser un peu plus vite là, on a besoin de vous là, maintenant, tout de suite ». Super l’ambiance.

Alors ok, Microsoft a daigné proposer quelques milliers de dollars pour les dédommager. Mais bon, les développeurs FFmpeg ont un peu de fierté quand même et souhaitent un vrai contrat de support sur le long terme, pas une aumône ponctuelle balancée comme on jette un os à un chien.

Et là, c’est le choc des cultures mes amis ! D’un côté Microsoft, habitué à régner en maître sur son petit monde propriétaire, à traiter les développeurs comme de la chair à code. De l’autre, la communauté open source, des passionnés qui bouffent du codec matin midi et soir, qui ont la vidéo dans le sang et le streaming dans les veines.

Microsoft fait moins le malin maintenant puisqu’ils réalisent que leur précieux Teams, ça marche pas terrible sans FFmpeg et que leurs armées de développeurs maison, n’y connaissent pas grand chose en codecs multimédia. Et surtout que la communauté open source, bah elle a pas trop envie de se faire exploiter comme ça.

Moralité de l’histoire : faut pas prendre les gars de FFmpeg pour des poires. Ils ont beau être « open », ils ont leur dignité et Microsoft va devoir apprendre à respecter ça, à collaborer d’égal à égal, à lâcher des billets et des contrats de support au lieu de jouer au petit chef.

Parce que sinon, Teams risque de sonner un peu creux sans codecs qui fonctionnent. Et là, ça va être dur d’expliquer aux clients que la visio ça sera en version mime, parce que Microsoft a pas voulu mettre la main au portefeuille pour avoir de l’audio qui marchent.

Et, si vous voulez en savoir plus sur ce choc des titans, foncez sur https://sopuli.xyz/post/11143769 , vous n’allez pas être déçu du voyage !

StickerBaker – Créez des stickers IA personnalisés en quelques clics

Par : Korben
2 avril 2024 à 07:00

Vous aimez créer des stickers pour épater vos amis sur les réseaux sociaux ? Mais vous en avez marre de passer des heures sur Photoshop pour un résultat pas toujours au top ? J’ai ce qu’il vous faut !

Le site web StickerBaker est une vraie petite pépite pour générer des stickers personnalisés en quelques clics grâce à l’intelligence artificielle.

Concrètement, vous uploadez une photo de votre trombine, vous entrez une petite description façon prompt et bim, l’IA vous génère un sticker sur-mesure avec un rendu digne des plus grands graphistes. Pas besoin d’être un crack en dessin ou en retouche d’image, StickerBaker s’occupe de tout !

Mais alors StickerBaker, ça peut servir à quoi concrètement ? Et bien comme je le disais, créer des stickers complètement barrés à partir de vos photos pour amuser la galerie et mettre l’ambiance dans la conversation WhatsApp du jeudi soir ! Mais ça peut aussi permettre à des artistes, graphistes ou même des marques de prototyper rapidement des designs de stickers avant une prod plus poussée. Plutôt que de partir d’une feuille blanche, autant utiliser l’IA pour générer des premiers jets et itérer à partir de là. Ça peut faire gagner un temps fou.

Sous le capot, le site utilise le modèle Albedo XL et des techniques de machine learning comme les LoRA (Learning Rate Adaptation) pour comprendre votre prompt et générer un visuel qui déchire. Les plus geeks d’entre vous apprécieront les performances de l’engin : un sticker généré en 10 secondes max grâce aux cartes graphiques Nvidia A40. Ça envoie du lourd !

Et le must du must, c’est que StickerBaker est un projet open source, le code est dispo sur GitHub. Ça veut dire que la communauté peut mettre la main à la pâte pour améliorer l’outil. Vous pouvez par exemple bidouiller le code pour modifier les styles de stickers générés. Un vrai bonheur pour les devs qui veulent comprendre comment ça marche derrière.

Autre bon point, vos photos sont supprimées direct après le traitement. Pas de stockage chelou des données ou d’utilisations douteuses derrière, StickerBaker est clean de ce côté là. C’est toujours appréciable de nos jours.

Après, faut pas se leurrer, on est encore loin d’une app grand public. L’interface est rudimentaire et il faut un minimum biberonné à l’anglais et à l’univers des IA générative pour pas être largué. Mais c’est un premier pas encourageant vers la démocratisation de ces technologies.

Au final, StickerBaker c’est une chouette démo techno qui montre tout le potentiel de l’IA générative appliquée au domaine des stickers et du graphisme. Le projet n’en est qu’à ses débuts mais mérite clairement d’être suivi de près. Ça pourrait bien révolutionner notre manière de créer des visuels à l’avenir, qui sait ? En tout cas, moi j’ai hâte de voir les prochaines évolutions de ce genre d’outils !

Merci à Lorenper pour l’info.

Open Led Race, Faites courir les LEDs !

 J’avais vu ce jeu de course de LEDs Open LED Race sur plusieurs salons et j’ai toujours pensé que c’était une superbe réalisation. Comme vous le savez peut-être je suis fan de LEDs (Bouncing LEDs, jeu de memory, ventilateur holographique que vous avez pu voir sur le stand). Il fallait donc que je réalise ce […]

Cet article Open Led Race, Faites courir les LEDs ! a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

ESXi Alternative: try open source LXD 

5 mars 2024 à 08:30

The VMware world has seen a lot of upheaval in recent months, and now there’s another change to add to the list: the ESXi hypervisor, one of VMware’s most notable products, is no longer free.  

VMware ESXi is a type 1 hypervisor that allows users to create and manage virtual machines that can access hardware resources directly. It comes with various management tools, the most familiar being vSphere and vCenter Server, and supports many advanced features such as live migration, high availability, and various security options among others.

The free option for ESXi only covered a limited number of cores, with other limitations in terms of memory and management options. As such, rather than being used in production, it was mostly used by developers and hobbyists who are now left looking for an ESXi alternative. 

Try LXD – an open source ESXi alternative 

While LXD is mostly known for providing system containers, since April 2020 and the 4.0 LTS, it also natively supports virtual machines. VM support was initially added to expand the variety of use cases LXD could cover, such as running workloads in a different operating system, or with a different kernel than that of the host, but over the years we have been enhancing the experience and making LXD a modern open source alternative to usual hypervisors. 

While the main functionality doesn’t differ much from other VM virtualization tools, we want to provide a better experience out of the box with pre-installed images and optimised choices. The workflow is fully image-based, and in addition to the images provided through a built-in image server, users can also upload custom ISO images for their specific use cases. For easy management, in addition to an intuitive CLI, LXD now also provides a web user interface. 

LXD VMs are based on KVM through QEMU, like other VMs you would get through libvirt and similar tools. However, LXD is opinionated about the setup and the experience, placing security at the forefront, which is why we use a modern Q35 layout with UEFI and SecureBoot by default. All devices are virtio-based (we don’t do any complex device emulation at the host level). 

Recently, we have also added an option for running non-UEFI based workloads, allowing users to run less modern virtual machines without issues, provided that they specifically enable the security option allowing them to do so.

Why pick LXD as an ESXi alternative? Because LXD is fully open source, with its full functionality available without any restrictions. For enterprise use cases, you can opt-in to get support from Canonical via Ubuntu Pro, but you can also consume LXD entirely for free. 

LXD vs ESXi – feature comparison

It is difficult to provide a comprehensive comparison with all ESXi features, as they vary between versions and specific combinations with other VMware tools. Nevertheless, the table below provides a summary of the most important ESXi features and how they are supported in LXD.

LXDESXi
Software typeOpen SourceProprietary 
BasisKVMVMkernel
Web UIYesYes
ClusteringYesYes
High availabilityYesYes
VM live migration YesYes
Shared storageCephvSAN
NetworkingBridge, OVNNSX
SnapshotsYesYes
BackupYesYes
Free trialN/A (unlimited free usage)30 days
PricingFree, with enterprise support available on a per physical host basisFull functionality requires a paid licence, differing based on the number of cores

Next, let’s take a closer look at LXD’s capabilities: 

  • Image-based workflow for launching VMs and containers. Built-in image server, with support for custom ISO images as well. 
  • Web UI for easier deployment and management of your workloads 
Screenshot of the LXD UI
  • Projects for multi-tenancy and workload organization
  • Profiles for defining instance options, device and device options, cloud-init instructions and further instance customizations. Profiles can then easily be applied to any number of instances
  • Various hardware passthrough options, including PCI, GPU, USB, block devices, NICs, disks
  • Live VM migration, users can migrate running VMs between hosts with little or no downtime
  • Backups, snapshots and image transfer support
  • High-availability through clustering with Ceph and OVN for distributed storage and networking. All these are combined in our MicroCloud solution
  • Various storage backend options, including directory, Btrfs, LVM, ZFS, Ceph and Dell PowerFlex
  • Various networking options, including bridge and OVN for fully controlled networks, and physical, SR-IOV and Macvlan support for external network types
  • Third-party integrations with tools like Terraform and Ansible are already available, and custom integrations are possible through LXD’s REST API

Get started with LXD

LXD is very easy to set up. Four simple steps are all it takes to get ready to run workloads:

1. On Ubuntu, just run 

snap install lxd 

2. Then run:

lxd init 

This will prompt you to configure your LXD instance. Default options are sufficient in many cases, but make sure to select “yes” when asked whether LXD should be available over the network. This will allow you to access the Web UI.

3. Access the UI in your browser by entering your server address (for example, https://192.0.2.10:8443), and follow the authentication prompts.

4. Click on “create instance” to launch your first VM

Can I import my existing VMs into LXD?

While you might be looking for an ESXi alternative, we also understand that users will wish to keep their existing workloads currently running on ESXi (or elsewhere). To import your existing VMs, LXD provides a tool (lxd-migrate) to create a LXD instance based on an existing disk or image. Using this tool, with some extra configuration users are able to import their existing VMs. More details are available in this guide.  

Running LXD on Windows?

While LXD is primarily a Linux-based tool, it is also available for Windows users via WSL. WSL allows users to have the full Ubuntu experience on their Windows machines. Here is a practical example of how you can work with web services using WSL and LXD.

Consider trying system containers

If you’re reading this blog, your primary interest is likely to be virtual machines. But system containers are a great alternative that could potentially cover many of your use cases. 

System containers are in a way similar to a physical or a virtual machine. However, they utilize the kernel of the host to provide a full operating system and have the same behaviour and manageability as VMs, without the usual overhead, and with the density and efficiency of containers. For almost any use case, you could run the same workload in a system container and not get any of the overhead that you usually get when using virtual machines. The only exception would be if you needed a specific version of the kernel, different from the kernel of the host, for a specific feature of that virtual machine.

If you are curious about learning more, refer to this blog about Linux containers, or this one covering the differences between virtualization and containerization

Summary

LXD has come a long way since its inception and nowadays covers much more than system containers. It is a modern, secure and robust ESXi alternative and also to traditional hypervisors. With its intuitive CLI and web interface, users can easily get started and deploy and manage their workloads easily and intuitively. ESXi users, as well as others looking for a competent, open source virtualization option, should take LXD for a spin.

Further Resources

Learn more about LXD on the LXD webpage or in the documentation.

Learn more about LXD UI.

Curious about using LXD for development, read about it in LXD for beginners. 

Curious about some practical use cases, read how you can use LXD to build your ERP.

VMware alternatives: discover open source

27 février 2024 à 09:54

Are you looking for VMware alternatives?

Think open source – the world’s leading software portfolio. Open-source software enables you to build fully functional virtualisation and cloud infrastructure while ensuring total cost of ownership (TCO) reduction and business continuity. In this blog, we will walk you through the open source ecosystem. We will help you understand how it differs from other VMware alternatives by answering five common questions.

What is open source?

Open source is a generic term for any software released under a licence that allows its unlimited redistribution and modification. It is available for everyone, people can use it free of charge, and everyone can contribute to its development. Unlike VMware software or its proprietary alternatives, there is no single entity that owns open source. Instead, it is usually created under the governance of independent foundations. Those associate individuals, universities, research institutions and large enterprises from various parts of the world.

So you can think of open source as a collection of software meeting those criteria. There is no single place where this “collection” is hosted, however. Open-source software is distributed across numerous code repositories on GitHub, SourceForge, Launchpad, etc. Fortunately, leading Linux distributions provide streamlined access to this software. By making applications and infrastructure components available in the form of software packages, they serve as open source integration platforms.

Ubuntu, published by Canonical, is the world’s leading open source integration platform  Preferred by 66% of developers and endorsed by executives, Ubuntu powers one-third of all Linux-based web servers worldwide and its market share in the infrastructure space constantly increases. Ubuntu provides immediate access to tens of thousands of software packages and ensures a human-friendly interface to install and use open source.

Why open source over other VMware alternatives?

So obviously, open-source solutions are just one of the available VMware alternatives. Several proprietary solutions exist too. These include leading public clouds, premium versions of Proxmox Virtual Environment (VE), Citrix Hypervisor, Hyper-V, etc. What makes open source better, then?

In short, the benefits of open source can be summarised in the following five bullet points:

  • TCO reduction – since open-source software does not require attaching any expensive licences, standardising on open source leads to significant cost savings over time.
  • No vendor lock-in – with open source, you are no longer dependent on a single vendor; the software is developed by the entire community, consisting of thousands of developers.
  • Innovation advances – the development pace of open-source software is way higher than for proprietary software companies, which helps you to stay at the forefront of the technology.
  • Higher software quality – open-source software usually passes through a rigorous software development process which results in higher quality and better security.
  • Community collaboration – since billions of people worldwide use open source daily, enterprises can benefit from fantastic community collaboration through numerous industry conferences, technical forums, knowledge bases, etc.

No wonder open source is becoming the new standard. And this trend will only intensify in the following years.

Is open source suitable for enterprises?

Yes, it is. There is no reason why it wouldn’t be. All of the benefits mentioned above speak in favour of open source.

However, enterprises need not just software but all types of commercial services around it. For example, companies might not have enough time to experiment with the software. They would rather hire external consultants to deploy IT systems for them so that they could start using them immediately. Or they cannot rely solely on community support if their business applications are expected to run 24/7. 

Canonical understands those challenges and provides a complete package of optional commercial services for businesses willing to adopt open source on Ubuntu. This includes design and delivery services for open-source solutions, enterprise support, fully-managed services for both infrastructure and application, and comprehensive training courses. By partnering with Canonical, enterprises can rest assured that their migration to open source will be hassle-free and stressless.

Telcos, big banks, government institutions and leading companies in the industrial space are all examples of organisations that have successfully completed their digital transformation with open source. There is no reason why your company shouldn’t join this club.

How to build a cloud with open source?

Unlike VMware or its proprietary alternatives, there is no single open-source monolith that provides all the capabilities in a single place. Instead, several independent components exist that, added together, can serve as a cloud.

Think of it through an analogy to Lego. Let’s say that you want to build a car with Lego. There are many pieces in the box. Each piece doesn’t look like a car. However, when you start mounting them together, you will quickly see an engine, wheels, seats, etc. And even more importantly, you can choose to build a Coupe, Sedan, SUV or even a track! A car that you designed according to your needs.

The same applies when building cloud infrastructure with open source. By using various independent software components, you can build a simple virtualisation environment, an ordinary Infrastructure-as-a-Service (IaaS) cloud, a Container-as-a-Service (CaaS) cloud or even a Software-as-a-Service (SaaS) platform. Then you can extend its functionality with live migration capabilities, automated power management, observability, etc. to ensure feature parity with your existing VMware infrastructure.

How to move to open source?

Preferably by a trusted partner. Canonical provides free access to all necessary open-source components that will help you to build cloud infrastructure tailored to your needs. Moreover, the most demanding organisations can leverage Canonical’s professional services, which include analysis of existing workloads, designing the right migration strategy to avoid service downtimes and ensure business continuity, etc.

The migration away from VMware is not a trivial task. No one claims it is. However, by choosing open source over other VMware alternatives and by standardising on the right open source integration platform, you can be assured that your migration is not only going to be painless but also that your organisation will see long-term benefits, such as increased innovation and TCO reduction.

Explore migration strategies:

❌
❌