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Microsoft torches multiple Xbox studios then tells you to 'feel the burn' with the most tone-deaf controller launch of all time

Microsoft just announced the full closure of three studios, with another being folded into Zenimax Online. That hasn't stopped them from releasing a controller for the one-hundredth time this generation!

© Microsoft and HiClipArt with edits via Michael Hoglund

Les autorités révèlent l’identité de LockBitSupp, le cybercriminel le plus recherché au monde !

7 mai 2024 à 16:46

Information cruciale dans la lutte contre le cybercrime : les autorités ont dévoilé l'identité de LockBitSupp, l'un des leaders du gang de cybercriminels LockBit ! Voici ce que l'on sait !

Ce lundi 6 mai 2024, les autorités avaient mis en ligne un compte à rebours pour indiquer que le 7 mai 2024 à 14:00 UTC, ils dévoileraient l'identité de LockBitSupp. Nous en parlions dans un précédent article intitulé "Opération Cronos : les autorités sur le point de révéler l'identité des membres de LockBit ?".

Par l'intermédiaire d'un communiqué, le FBI, l’Agence Nationale du Crime du Royaume-Uni et Europol ont révélé l'identité de celui qui se cache derrière le pseudo de LockBitSupp : Dmitry Khoroshev, un ressortissant russe, qui est l'un des leaders du gang de ransomware LockBit. Il n'a pas de pull à capuche, et pourtant, c'est bien lui le cybercriminel le plus recherché au monde.

Identité LockBitSupp - Mai 2024
Source : NCA

"Khoroshev, alias LockBitSupp, qui vivait dans l'anonymat et offrait une récompense de 10 millions de dollars à quiconque révélerait son identité, fera désormais l'objet d'une série de mesures de gel des avoirs et d'interdiction de voyager.", peut-on lire sur le site de la NCA. C'est également le montant promis en guise de récompense à celui ou celle qui fournira des informations nécessaires permettant d'arrêter LockBitSupp. Une véritable chasse à l'homme est lancée.

Ces dernières semaines, le gang de ransomware LockBit avait décidé de faire son retour et de frapper fort. Ils sont notamment à l'origine de la cyberattaque ayant frappée l'Hôpital Simone Veil de Cannes. Il y aurait également plusieurs dizaines de victimes, dont l'Agence des Espaces Verts d’Île-de-France, la commune de Bouchaine dans le département de Maine-et-Loire ou encore l’Université Québécoise de Sherbrooke, d'après un article publié par le site Zataz.

Cette annonce des forces de l'ordre devrait perturber sérieusement l'activité du gang de ransomware et mettre une pression maximale sur LockBitSupp et ses fidèles.

LockBit : quelques chiffres clés sur les affiliés

Au sein de son article, la National Crime Agency a donné quelques chiffres clés sur l'activité autour du ransomware LockBit et de ses affiliés. En effet, LockBit fournit ce que l'on appelle un ransomware-as-a-service (RaaS) : les pirates, appelés affiliés, paient et en contrepartie, ils peuvent bénéficier des outils et de l'infrastructure permettant de réaliser des attaques.

L'article précise ceci : "Sur les 194 affiliés identifiés comme utilisant les services de LockBit jusqu'en février 2024 :

  • 148 ont élaboré des attaques.
  • 119 ont entamé des négociations avec les victimes, ce qui signifie qu'ils ont définitivement déployé des attaques.
  • Sur les 119 qui ont entamé des négociations, 39 semblent n'avoir jamais reçu de paiement de rançon.
  • 75 n'ont pas entamé de négociations et ne semblent donc pas avoir reçu de paiement de rançon."

Ceci est intéressant, et signifie que des affiliés paient LockBit mais n'exploitent pas le service de Ransomware-as-a-service.

Source

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These are the franchises being affected by the latest studio closures at Microsoft

Microsoft has closed four studios, folding some of these employees into others. As a result, fan-favorite franchises are potentially never to be seen again. What games are affected by these layoffs, and who's exactly safe?

© Bethesda Softworks

Avec Zero Trust DNS, Microsoft veut sécuriser les accès réseau sous Windows 11

7 mai 2024 à 13:32

Microsoft a dévoilé Zero Trust DNS, appelé aussi ZTDNS, une nouvelle fonctionnalité destinée à renforcer la sécurité des réseaux grâce au DNS. Elle être intégrée à Windows par la suite. Faisons le point sur cette annonce.

Microsoft veut renforcer l'implémentation et l'utilisation de DNS dans Windows pour qu'il puisse s'aligner sur le modèle de sécurité Zero Trust. Modèle qui implique d'authentifier et de vérifier l'activité du réseau, que ce soit sur le périmètre interne ou externe. Avec Zero Trust DNS, Microsoft veut lutter contre les abus du protocole DNS et offrir une meilleure protection contre les cybermenaces.

ZTDNS va intégrer Windows 11

"ZTDNS sera utile à tout administrateur qui tente d'utiliser les noms de domaine comme identifiant fort du trafic sur le réseau.", précise Microsoft dans son article. Au sein de Windows, ZTDNS va intégrer le client DNS du système d'exploitation ainsi que la plateforme de filtrage Windows (WFP).

Dans la pratique, l'objectif étant de forcer la machine Windows 11 à communiquer uniquement avec des serveurs DNS approuvés et sécurisés, via l'utilisation du DNS-over-HTTPS (DoH) ou DNS-over-TLS (DoT). Ceci permet de s'assurer que les échanges DNS entre la machine et le serveur DNS sont chiffrés.

De plus, la machine ne pourra pas communiquer avec un autre serveur DNS : "Windows bloque tout le trafic IPv4 et IPv6 sortant, à l'exception des connexions aux serveurs DNSainsi que du trafic DHCP, DHCPv6 et NDP nécessaire pour découvrir les informations de connectivité du réseau.", peut-on lire.

La requête DNS sert de validation pour autoriser ou non l'accès à un hôte. ZTDNS permettra de bloquer les flux suspects ou inhabituels. "Lorsque des applications et des services tentent d'envoyer du trafic IPv4 ou IPv6 à une adresse IP qui n'a pas été apprise par ZTDNS (et qui ne figure pas sur la liste des exceptions manuelles), le trafic est bloqué.", précise Microsoft.

Zero Trust DNS Windows 11 - Schema
Source : Microsoft

Une sélection stricte de serveurs DNS

La liste de "Protective DNS servers", c'est-à-dire de serveurs DNS protégés et de confiance, pourra uniquement contenir des serveurs DNS compatibles DoH ou DoT. Pour mettre au point son mécanisme de sécurité ZTDNS, Microsoft s'est appuyé sur des protocoles existants tout en veillant à l'interopérabilité.

À ce sujet, il est précisé : "Dans tous les cas, le ZTDNS n'introduit pas de nouveaux protocoles de réseau, ce qui en fait une approche interopérable prometteuse pour le verrouillage basé sur les noms de domaine. - Microsoft évoque Windows 11 sur ses différents schémas, mais pour le moment, une éventuelle prise en charge par Windows 10 ou par Windows Server n'est pas évoquée.

Dès à présent, Zero Trust DNS est accessible à certaines personnes dans le cadre d'une préversion privée. Par la suite, Zero Trust DNS devrait être disponible pour les membres du programme Windows Insiders. Pour approfondir le sujet, vous pouvez lire cet article.

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Maester, l’outil pour automatiser vos tests de sécurité Microsoft 365

7 mai 2024 à 09:42

I.  Présentation

Maester est un projet communautaire créé en avril 2024 par Merill Fernando, chef de produit chez Microsoft et deux MVP Security Fabian Bader et Thomas Naunheim. C’est un outil PowerShell conçu pour vous aider à comprendre la configuration de votre tenant Microsoft 365.

Il vous permet d’avoir une vision de votre configuration par rapport aux bonnes pratiques de sécurité, et ainsi, surveiller la posture de sécurité de votre tenant Microsoft 365. Cet outil fournit un rapport, mais ne réalise aucune action de correction.

À l’heure actuelle, l’outil contient 92 vérifications de sécurité, toutes concentrées sur la partie Microsoft Entra. Ces vérifications proviennent de plusieurs sources :

Maester réalise plusieurs vérifications de sécurité, incluant :

  • Droits administrateurs (limiter le nombre d’utilisateur avec le rôle administrateurs global, utilisation de PIM)
  • Les méthodes d'authentification, comme la configuration multi-facteur et FIDO2.
  • La gestion des applications, incluant les permissions de création et le consentement OAuth.
  • Les paramètres de mots de passe et les politiques de verrouillage des comptes.
  • Les accès conditionnels, vérifiant l'exclusion de comptes de secours et la présence de stratégies répondant aux bonnes pratiques.

Avant de rentrer dans le vif du sujet, voici le lien vers le site officiel du projet :

II. Installation et utilisation de Maester

A. Fonctionnement

Maester utilise l'API Microsoft Graph pour accéder aux informations de votre tenant Microsoft 365. Cet outil vérifie la conformité de votre configuration par rapport aux bonnes pratiques de sécurité. L’originalité de cet outil réside dans l’utilisation de Pester pour vérifier cette conformité.

Pester est un module PowerShell conçu pour les tests unitaires. Bien qu’il soit souvent utilisé pour valider des scripts ou des fonctions, son mode de fonctionnement permet à chacun d’écrire ses propres tests unitaires.

Dans le cas de Maester, Pester est employé pour s'assurer que la configuration de votre tenant Microsoft 365 correspond aux critères définis dans des fichiers. Ces fichiers, appelés fichiers de tests dans la suite de l’article, permettent de réaliser des vérifications sur la conformité de votre configuration. L’appellation tests provient du fait que Pester suit une nomenclature stricte concernant les fichiers qu’ils utilisent : xxxx.Tests.ps1.

Cela permet ainsi une vérification rigoureuse et continue de la sécurité d’un tenant.

Il est important de comprendre que Maester, utilisant Pester, ne fournit pas de valeurs directes de votre tenant, mais indique plutôt si vos configurations respectent les normes établies dans les fichiers Tests.

Par exemple, au lieu de spécifier le nombre d'administrateurs globaux, Maester vous informera si la configuration est conforme aux bonnes pratiques définies dans les tests. Cette méthode peut représenter une nouvelle approche pour certains qu’il est essentiel de comprendre.

B. Installation

Maester est publié dans la PowerShell Gallery, son installation peut être réalisée en seulement deux Cmdlets :

Install-Module Pester -SkipPublisherCheck -Force -Scope CurrentUser
Install-Module Maester -Scope CurrentUser

Sur votre PC, il faut ensuite créer un dossier et installer les fichiers de tests. Dans notre cas, nous installerons les fichiers Tests dans "C:\temp", mais tout autre chemin fonctionnera.

cd c:\temp
mkdir maester-tests
cd maester-tests
Install-MaesterTests .\tests

Les fichiers de tests sont installés dans C:\Temp\maester-tests\tests.

C. Utilisation

Dans un premier temps, il faut se connecter :

Connect-Maester

Comme indiqué plus haut, Maester s’appuie sur Microsoft Graph. Si vous n’avez pas les autorisations requises, il faudra autoriser les autorisations OAuth pour l’application Microsoft Graph Command Line Tools.

Ensuite, vous pouvez exécuter les tests :

Invoke-Maester

À la fin de l'exécution des tests par Maester, un bref résumé est affiché dans la console.

Ce résumé indique les résultats des tests avec le nombre de tests réussis, échoués ou ignorés, fournissant ainsi un aperçu rapide de l'état de la configuration de sécurité de votre tenant Microsoft 365.

Un fichier de rapport HTML est aussi créé, il est stocké dans le dossier "tests-results" et s’ouvre automatiquement dans votre navigateur :

Un élément en "Passed" indique que la configuration de votre tenant respecte le test en question.

Un élément en "Failed" indique que la configuration de votre tenant ne respecte le test. Cependant, selon les contraintes de votre entreprise, il convient de statuer si c’est un réel problème, ou bien un risque accepté.

Pour chaque élément du rapport, vous retrouverez :

  • L’identifiant
  • L’URL vers la documentation Maester concernant ce test
  • Le résultat du test
  • Les détails du test qui contiennent les actions à réaliser pour passer ce test
  • Les catégories
  • Les tags
  • La source du fichier de test Pester

Pour la majorité des tests, il est évident de comprendre pourquoi un test échoue, comme une fonctionnalité non activée ou un nombre excessif d'utilisateurs non conformes.

Cependant, il peut être plus complexe de déterminer la cause d'un échec dans certains cas, où le problème pourrait ne pas résider dans la non-conformité, mais plutôt dans un bug au sein du code PowerShell du test lui-même. Dans ces situations, il sera nécessaire d'examiner en détail les fichiers "*.Tests.ps1" pour identifier et résoudre l'erreur.

D. Création de ses propres tests

Le gros intérêt de Maester est que ce n’est qu’un framework, c’est-à-dire qu’il peut être étendu pour correspondre à vos besoins avec des tests personnalisé.

Pour créer un test personnalisé dans Maester, vous devez suivre une certaine structure. Par exemple, nous allons créer un test pour vérifier qu'un groupe contient exactement deux membres.

Pour cela, créez un fichier nommé "Test-CustomITConnect.Tests.ps1" dans le répertoire "<chemin>\maester-tests\Custom". Pester recherche les fichiers se terminant par ".Tests.ps1" pour les exécuter comme des tests.

Dans notre cas, nous créons un fichier" Test-CustomITConnect.Tests.ps1" dans "C:\temp\maester-tests".

Pour le contenu du fichier "Test-CustomITConnect.Tests.ps1", nous devons suivre la syntaxe Pester, ce qui donne :

Describe "Test-MyGroupMembership" -Tag "Group" {
    It "Check 'MyGroup1' Members" {

        $groupID = "cc831d2a-6e92-4988-903c-1799de3a9aa1"
        $members = Get-MgGroupMember -GroupId $groupID

        # Test if the group has exactly 2 members
        $members.Count | Should -BeExactly 2
    }
}

Il est alors possible d’exécuter Maester avec uniquement notre test :

cd c:\temp\maester-test
Invoke-Maester .\tests\Custom\

Le rapport contient uniquement notre test personnalisé.

À noter qu’il est aussi possible de simplement exécuter "Invoke-Maester", pour exécuter tous les tests, y compris les tests personnalisés.

E. Exécution régulière

Maester peut être configuré pour surveiller en permanence la configuration de votre tenant à l'aide de service DevOps comme Azure DevOps Pipeline, GitHub Actions et Azure Automation.

Avec ces solutions, il est possible de recevoir un e-mail régulier avec les informations concernant la sécurité du tenant.

Source : maester.dev

La configuration de cette automatisation n’est pas détaillée dans cet article, mais vous pouvez retrouver toutes les informations dans la documentation de Maester.

III. Mise à jour des tests Maester

L'équipe Maester ajoute de nouveaux tests au fil du temps, il faut donc penser à mettre à jour le module et les tests de temps en temps.

cd <chemin>maester-tests\tests

Mettre à jour le module Maester :

Update-Module Maester -Force
Import-Module Maester

Mettre à jour les tests Maester :

Update-MaesterTests

Tous les tests personnalisés dans le dossier "/Custom" seront conservés.

Les fichiers de test des autres dossiers, notamment "/EIDSCA", "/Maester" et "/CISA", seront remplacés par les tests les plus récents :

IV. Contribuer à l’amélioration du produit

Maester est une solution récente et se focalise pour le moment uniquement sur les tests Microsoft Entra ID. Cependant, compte tenu de son fonctionnement et de sa flexibilité, il est tout à faire possible de créer ses propres tests et de participer à ce projet communautaire.

Pour approfondir le sujet de l'audit Microsoft 365, vous pouvez consulter cet article :

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La vulnérabilité TunnelVision affecte tous les VPN et permet de détourner le trafic !

7 mai 2024 à 07:06

TunnelVision, c'est le nom de la nouvelle vulnérabilité et technique d'attaque mise au point par des chercheurs en sécurité et qui permet de détourner le trafic des tunnels VPN ! Voici ce qu'il faut savoir !

Lorsqu'un appareil se connecte à un réseau distant via un tunnel VPN, le trafic réseau de la machine passe par ce tunnel chiffré et sécurité. En fonction de la configuration du VPN, tout le trafic pourra passer par le tunnel VPN (full VPN) ou uniquement certains flux (split VPN).

Par ailleurs, le VPN peut être utilisé pour naviguer sur Internet tout en masquant son adresse IP publique : c'est l'une des "fonctions" des VPN grands publics. C'est ce cas d'usage qui est directement affecté par la technique évoquée dans cet article.

Les chercheurs en sécurité de chez Leviathan Security ont mis en ligne un nouveau rapport au sujet d'une technique d'attaque baptisée TunnelVision. D'après eux, cette technique est exploitable depuis 2002 et elle fonctionnerait avec l'ensemble des solutions VPN.

TunnelVision et l'option DHCP 121

Pour exploiter cette vulnérabilité associée à la référence CVE-2024-3661, un attaquant doit mettre en place une configuration bien particulière sur un serveur DHCP. En effet, il doit configurer l'option DHCP n°121 nommée "Classless static route" et dont l'objectif est de distribuer une ou plusieurs routes statiques supplémentaires au client DHCP, en plus de l'adresse IP, de la passerelle, etc.

Ainsi, l'attaquant peut créer ces routes avec une priorité plus élevée que celles définies par la connexion VPN, et ainsi, détourner le trafic VPN vers la passerelle de son choix. À ce sujet, les chercheurs précisent : "TunnelVision est une technique de fuite de VPN sur le réseau local qui permet à un attaquant de lire, d'interrompre et parfois de modifier le trafic VPN à partir d'une cible sur le réseau local." - L'attaquant doit se situer sur le même réseau local que sa victime, et il doit pouvoir modifier la configuration du serveur DHCP (ou utiliser un serveur Rogue DHCP).

Le fait de détourner le trafic ne semble pas empêcher le tunnel VPN d'être actif et cela n'a pas non plus alerté la fonctionnalité de protection "kill switch" intégrée à certains VPN : "Lors de nos tests, le VPN a toujours continué à signaler qu'il était connecté, et le kill switch n'a jamais été enclenché pour interrompre notre connexion VPN.", peut-on lire.

Quels sont les systèmes impactés ? Comment se protéger ?

Windows, Linux, iOS et MacOS sont des systèmes vulnérables à cette attaque. Android, quant à lui, n'est pas concerné. Pourquoi ? Et bien parce que l'option 121 du DHCP n'est pas prise en charge !

"Nous avons observé une mesure d'atténuation de la part de certains fournisseurs de VPN qui éliminent le trafic vers les interfaces non VPN par le biais de règles de pare-feu.", peut-on lire dans le rapport. La création de règles de pare-feu sur l'appareil local est donc une façon de se protéger de cette attaque. De plus, il peut s'avérer utile d'activer certaines protections comme le DHCP Snooping.

Enfin, sachez que TunnelVision ne dépend pas du protocole VPN utilisé, donc il n'y a pas un protocole à prioriser plus qu'un autre (OpenVPN, IPsec, WireGuard, etc.). Pour approfondir le sujet, vous pouvez consulter cette page sur GitHub.

Source

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Ces 4 failles de sécurité critiques exposent le matériel Aruba à des attaques par exécution de code à distance

7 mai 2024 à 06:25

Vous utilisez des équipements réseau de chez HPE Aruba Networking ? Alors, vous devriez lire cet article avec attention : plusieurs failles de sécurité critiques ont été corrigées dans le système ArubaOS. Voici ce qu'il faut savoir.

Très populaires en entreprise, les équipements HPE Aruba Networking sont affectés par plusieurs failles de sécurité. L'éditeur a corrigé 10 vulnérabilités dans le système ArubaOS, dont 4 failles de sécurité critiques qui méritent une attention particulière. En exploitant ces vulnérabilités, un attaquant pourrait exécuter du code à distance en tant qu'utilisateur privilégié sur l'équipement vulnérable.

Voici la liste des vulnérabilités critiques, toutes associées à un score CVSS de 9.8 sur 10.

  • CVE-2024-26305
  • CVE-2024-26304
  • CVE-2024-33511
  • CVE-2024-33512

Il s'agit de faiblesses de type "Buffer overflow" exploitables par l'intermédiaire du protocole PAPI. Ceci implique que l'attaquant puisse communiquer avec l'attaquant sur le port 8211 en UDP afin d'envoyer une requête spéciale sur l'interface PAPI (Performance Application Programming Interface).

Aruba : quels sont les produits et versions affectés ?

Dans son bulletin de sécurité, Aruba évoque les gammes de produits suivantes :

  • Mobility Conductor (anciennement Mobility Master)
  • Mobility Controllers
  • Aruba Central pour gérer les passerelles WLAN et les passerelles SD-WAN

Les versions suivantes d'ArubaOS sont vulnérables :

  • ArubaOS 10.5.x.x : 10.5.1.0 et antérieure
  • ArubaOS 10.4.x.x : 10.4.1.0 et antérieure
  • ArubaOS 8.11.x.x : 8.11.2.1 et antérieure
  • ArubaOS 8.10.x.x : 8.10.0.10 et antérieure

Il est également précisé que certaines versions vulnérables ne sont plus prises en charge et qu'elles ne recevront pas de mises à jour de sécurité. Voici la liste des versions en question :

  • ArubaOS 10.3.x.x
  • ArubaOS 8.9.x.x
  • ArubaOS 8.8.x.x
  • ArubaOS 8.7.x.x
  • ArubaOS 8.6.x.x
  • ArubaOS 6.5.4.x
  • SD-WAN 8.7.0.0-2.3.0.x
  • SD-WAN 8.6.0.4-2.2.x.x

Comment se protéger ?

Pour se protéger de ces vulnérabilités, le système ArubaOS doit être mis à jour vers une version qui contient les correctifs de sécurité. Voici les versions à installer pour vous protéger :

  • ArubaOS 10.6.x.x : 10.6.0.0 et supérieur
  • ArubaOS 10.5.x.x : 10.5.1.1 et supérieur
  • ArubaOS 10.4.x.x : 10.4.1.1 et supérieur
  • ArubaOS 8.11.x.x : 8.11.2.2 et supérieur
  • ArubaOS 8.10.x.x : 8.10.0.11 et supérieur

Sur ArubaOS 8.X, il existe une solution alternative autre que le patch de sécurité. Elle consiste à configurer la fonction de sécurité "Enhanced PAPI" pour ne pas utiliser la clé par défaut.

Pour le moment, rien n'indique que ces vulnérabilités soient exploitées dans le cadre de cyberattaques.

Source

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Intune – Comment déployer Microsoft 365 Apps sur Windows ?

7 mai 2024 à 06:00

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons apprendre à déployer la suite Microsoft 365 Apps sur des appareils Windows 10 et Windows 11 à l'aide de la solution Intune. Ceci va permettre d'installer les applications de la suite Office sur les machines des utilisateurs : Word, Outlook, Excel, PowerPoint, Access, etc... Et même Visio et Project, si vous avez besoin et que vous disposez des abonnements adaptés.

Nous allons voir que Microsoft a tout prévu pour faciliter le déploiement de la suite Microsoft 365 Apps à partir d'Intune. Vous n'aurez qu'à vous laisser guider par ce tutoriel pour atteindre votre objectif final : automatiser le déploiement des applications Office sur vos PC Windows.

D'autres articles sur le sujet du déploiement d'applications avec Intune sont disponibles sur notre site :

Ainsi que sur le déploiement de Microsoft Office :

II. Prérequis

Commençons par évoquer les prérequis nécessaires pour suivre ce tutoriel.

  • Système d'exploitation des appareils Windows : Windows 10 version 1703 (ou supérieure) ou Windows 11
  • Des abonnements Microsoft 365 avec les applications Microsoft 365 Apps intégrées : Business Standard, Business Premium, E3, E5, etc.
  • Des appareils inscrits dans Entra ID et Intune : Join et Hybrid Join
  • Plusieurs déploiements Microsoft 365 Apps ne sont pas pris en charge. Un seul déploiement sera distribué à l’appareil (donc attention à l'affectation de la stratégie, notamment si vous créez plusieurs stratégies pour cette même application).

Bien entendu, vous devez aussi disposer d'une licence Microsoft Intune : le "Plan 1" de base sera suffisant.

III. Déployer les applications Microsoft 365 Apps avec Intune

Commencez par vous connecter au Centre d'administration Microsoft Intune.

Une fois connecté au portail Intune, suivez ce chemin :

1 - Cliquez sur "Applications" sur la gauche puis sur "Windows".

2 - Cliquez sur le bouton "Ajouter".

3 - Choisissez la valeur "Windows 10 et ultérieur" sous "Applications Microsoft 365" car Microsoft a créé un type d'application spécifique pour faciliter le déploiement de Microsoft 365 Apps.

Cliquez sur le bouton "Sélectionner" pour valider.

Un assistant s'exécute. Il va vous permettre de personnaliser le déploiement de la suite Microsoft 365 Apps. Vous devez commencer par définir les informations globales sur l'application. J'attire votre attention sur ces options :

  • Nom de la suite : vous pouvez corriger la valeur afin d'indiquer "Microsoft 365 Apps pour Windows".
  • Catégorie : choisissez la catégorie que vous souhaitez, même si "Productivité" qui est présélectionné me semble adapté.
  • Afficher ceci en tant qu'application à la une dans le Portail d'entreprise : choisissez "Oui" si vous désirez que cette application soit visible dans l'application Portail d'entreprise (voir ce tutoriel à ce sujet), ce qui sera utile si vous voulez mettre à disposition cette application en libre-service.

Cliquez sur "Suivant". Éventuellement, vous pouvez modifier les autres valeurs, selon vos besoins.

L'étape "Configurer la suite d'applications" se présente à vous. Vous avez le choix entre deux formats pour les paramètres de configuration :

  • Concepteur de configuration : utiliser les paramètres de configuration proposés par l'interface Intune, c'est ce que nous allons faire.
  • Entrer des données XML : ceci permet d'avoir une zone de saisie dans laquelle vous pouvez coller le code XML obtenu à l'aide de l'outil "Office Deployment Tool (ODT)", afin de personnaliser la configuration d'Office.

Le fait de choisir "Concepteur de configuration" donne accès à différentes options. Tout d'abord, nous pouvons choisir les applications Office que nous souhaitons installer. Dans cet exemple, seules 5 applications seront installées : Excel, Outlook, PowerPoint, Teams et Word. Via l'option "Sélectionner d'autres applications Office (licence obligatoire)", vous pouvez ajouter Visio et/ou Project, en supplément.

Puis, nous devons sélectionner le type d'architecture, ici "64 bits" sera sélectionné. Aujourd'hui, la quasi-majorité des machines utilisent une architecture 64 bits. De plus, vous devez choisir :

  • Le format de fichier par défaut : le format "Office Open XML Format" correspond au format officiel de la suite Office.
  • Canal de mise à jour : permet d'indiquer sur quel canal de mise à jour, vous souhaitez "vous brancher" pour recevoir les mises à jour. Pour la production, je vous recommande : "Canal d'entreprise mensuel" ou "Canal Entreprise semi-annuel". Dans les deux cas, vous bénéficiez chaque mois des correctifs pour la sécurité et la résolution de bugs. Avec le "Canal d'entreprise mensuel", vous avez accès aux nouvelles fonctionnalités tous les mois, tandis qu'avec le "Canal Entreprise semi-annuel", vous avez accès aux nouvelles fonctionnalités deux fois par an (tous les 6 mois, environ).

En complément, voici d'autres options à configurer :

  • Supprimer les autres versions : sélectionnez "Oui" pour que les autres versions de Microsoft Office soient automatiquement supprimées.
  • Version à installer / version spécifique : vous pouvez sélectionner une version spécifique à installer, ou tout simplement déployer la dernière en date (vis-à-vis du canal sélectionné).
  • Utiliser l'activation de l'ordinateur partagé : ceci est utile lorsque plusieurs utilisateurs utilisent le même ordinateur, afin d'éviter qu'une activation soit décomptée sur le compte de l'utilisateur (voir cet article pour cette notion : Microsoft Office - Shared computers). Sélectionnez "Non", sauf si vous avez un besoin spécifique.
  • Accepter les termes du contrat de licence.... : choisissez "Oui" pour ne pas être perturbé par cette étape lors du premier lancement d'une application Office.
  • Langues : par défaut, Office va se caler sur la langue du système, mais vous pouvez ajouter un ou plusieurs langues supplémentaires si vous le souhaitez.

Quand c'est bon pour vous, poursuivez.

L'étape "Affectations" se présente à l'écran. Il s'agit de l'étape habituelle pour affecter la stratégie à un ou plusieurs groupes. Ici, l'application Microsoft 365 Apps sera obligatoire pour les appareils membres du groupe "PC_Windows" donc elle sera installée automatiquement.

Poursuivez, vérifiez votre configuration et validez la création de la stratégie.

IV. Tester sur un appareil

Désormais, la stratégie doit être testée sur un appareil qui rentre dans le périmètre de celle-ci. Après synchronisation, la suite Microsoft 365 Apps est correctement déployée par l'intermédiaire du composant Intune Management Extension.

Les applications ne seront pas épinglées dans le menu Démarrer, mais elles sont visibles dans la liste de toutes les applications.

En parallèle, le déploiement de l'application peut être suivi à l'aide du portail Intune.

V. Conclusion

En suivant ce tutoriel pas à pas, vous devriez être en mesure de déployer la suite Microsoft 365 Apps sur vos appareils Windows ! Microsoft a fait le nécessaire pour rendre le déploiement des applications Microsoft Office relativement simplement, et nous n'allons pas nous plaindre.

Pour obtenir des informations supplémentaires et prendre connaissances des "problèmes connus" relatifs à ce déploiement, consultez la documentation de Microsoft :

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