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Le DRM Denuvo d’Hogwarts Legacy à nouveau cracké

Ça y est, après 6 mois de travail acharné, le développeur Maurice Heumann a réussi un sacré tour de force : craquer la protection Denuvo du jeu Hogwarts Legacy ! Il n’a évidemment pas fait ça pour pirater le jeu contrairement à d’autres qui ont réussi avant lui, puisque son but était d’en décortiquer les mécanismes pour comprendre comment ça fonctionnait dans les entrailles de la bête Denuvo. Ils sont donc 3 à ce jour à avoir réussi.

Du coup, il est resté assez vague sur les détails techniques pour éviter que ça parte en vrille. Mais ce que je peux vous dire, c’est que Denuvo c’est du costaud. Ce DRM utilise tout un tas d’astuces pour vérifier que vous avez bien acheté le jeu en créant une sorte « d’empreinte digitale » de votre PC. Ensuite, un petit ticket Steam est envoyé pour prouver que vous possédez bien le jeu. Ce ticket part direct sur les serveurs de Steam qui vérifient alors que tout est en règle. Une fois validé, un jeton Denuvo est généré, mais attention, il ne marche que sur le PC avec la bonne empreinte !

Et c’est pas fini puisque pendant que vous jouez, le jeu va régulièrement vérifier cette empreinte pour s’assurer que vous n’êtes pas en train de tricher. Notre ami Maurice en sa qualité de Gryffondor (ou un Serpentard, on ne sait pas trop) a donc réussi à détourner le système après des mois de reverse engineering pour identifier la plupart des vérifications d’empreinte, sans compter sur un coup de bol incroyable qui lui a permis de trouver le dernier déclencheur. Résultat des courses : avec environ 2000 rustines maison, il a pu lancer le jeu sur son laptop en utilisant un jeton généré sur son PC fixe.

Il a aussi voulu tester si Denuvo ralentissait vraiment les performances, comme beaucoup le pensent. Alors certes, il n’a pas pu faire des benchmarks dans les règles de l’art mais il a regardé à quelle fréquence Denuvo faisait ses petites vérifications.

Et surprise : les bouts de code Denuvo ne s’exécutent qu’une fois toutes les quelques secondes, ou lors des chargements. Donc pas de quoi fouetter un chat niveau performances. Ça rejoint d’ailleurs ce que Denuvo avait déclaré officiellement. Alors bien sûr, le crack de Maurice n’est pas parfait puisque le jeu plante encore de temps en temps mais son but c’était surtout d’arriver à lancer le jeu et atteindre le menu principal. L’idée une fois encore c’était de comprendre comment ce fameux DRM fonctionnait et il a réussi son coup ! Par contre, ne comptez pas sur lui pour vous donner tous les détails techniques… Un magicien sait garder ses secrets ^^.

Édit pour apporter plus de contexte sur les précédents cracks de Denuvo :

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Certains gamers perçoivent plus de FPS que les autres

Vous êtes-vous déjà demandé comment certains pro gamers étaient aussi bons ?

Bien sûr, il y a les heures d’apprentissage, de grinding, la compétition…etc mais il se pourrait bien aussi qu’ils aient tout simplement de meilleurs globes oculaires !

Selon une nouvelle étude menée à Dublin et repérée par The Guardian, les chercheurs ont étudié une caractéristique humaine appelée la résolution temporelle, qui mesure notre capacité à distinguer différents signaux visuels et qui influence notre vitesse de réaction aux changements dans notre environnement.

L’étude a révélé que certaines personnes, lorsqu’on leur présentait une lumière qui clignotait environ 35 fois par seconde (35 fps), la voyaient comme constamment allumée – en d’autres termes, elles ne pouvaient pas percevoir les clignotements – tandis que d’autres pouvaient voir la lumière clignoter, même lorsque la fréquence des clignotements était supérieure à 60 fps. De la même manière que les jeux vidéo peuvent tourner à 30 ou 60 fps, cette recherche suggère que les yeux de certaines personnes peuvent voir les signaux visuels à 30 ou 60 frames par seconde (fps).

Et cela a un impact spécifique sur les athlètes et les joueurs, comme l’a déclaré Clinton Haarlem, doctorant au Trinity College de Dublin puisque les personnes qui ont une résolution temporelle visuelle supérieure à la moyenne « ont accès à un peu plus d’informations visuelles par unité de temps » que les autres. Haarlem et ses collègues ont mené leurs tests de résolution temporelle visuelle sur 80 hommes et femmes âgés de 18 à 35 ans, et ont constaté peu de différence dans les résultats entre les sexes. Il existe cependant des preuves que votre résolution temporelle diminue avec l’âge.

C’est peut-être pour cela que les joueurs d’esports et les athlètes professionnels prennent parfois leur retraite si jeunes. C’est peut-être aussi la raison pour laquelle votre jeune cousin vous explose sur des jeux comme Fortnite ou Valorent. Ils ont comme un GPU dans le cerveau qui est capable de traiter plus de FPS que le commun des mortels. C’est trop injuuuuste, et ça ressemble à un cheat pour moi ^^ !

Alors la prochaine fois que vous vous demanderez comment certains gamers peuvent être aussi bons, c’est peut-être tout simplement parce qu’il ont cet avantage biologique. Mais rassurez-vous, avec suffisamment de pratique (et peut-être quelques implants cybernétiques d’Elon), vous aussi, vous pourrez un jour atteindre le statut de légende de l’esport battre votre neveu à Mario Kart.

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Profile workloads on x86-64-v3 to enable future performance gains

Ubuntu 23.10 experimental image with x86-64-v3 instruction set now available on Azure

Canonical is enabling enterprises to evaluate the performance of their most critical workloads in an experimental Ubuntu image on Azure compiled with x86-64-v3, which is a microarchitecture level that has the potential for performance gains. Developers can use this image to characterise workloads, which can help inform planning for a transition to x86-64-v3 and provide valuable input to the community working to make widespread adoption of x86-64-v3 a reality. 

The x86-64-v3 instruction set enables hardware features that have been added by chip vendors since the original instruction set architecture (ISA) commonly known as x86-64-v1, x86-64, or amd64.  Canonical Staff Engineer Michael Hudson-Doyle recently wrote about the history of the x86-64/amd64 instruction sets, what these v1 and v3 microarchitecture levels represent, and how Canonical is evaluating their performance. While fully backwards compatible, later versions of these feature groups are not available on all hardware, so when deciding on an ISA image you must choose to maximise the supported hardware or to get access to more recent hardware capabilities. Canonical plans to continue supporting x86-64-v1 as there is a significant amount of legacy hardware deployed in the field. However, we also want to enable users to take advantage of newer x86-64-v3 hardware features that provide the opportunity for performance improvements the industry isn’t yet capitalising on. 

Untapped performance and power benefits

Intel and Canonical partner closely to ensure that Ubuntu takes full advantage of the advanced hardware features Intel silicon offers, and the Ubuntu image on Azure is an interim step towards giving the industry access to the capabilities of x86-64-v3 and understanding the benefits that it offers. Intel has made x86-64-v3 available since Intel Haswell was first announced a decade ago. Support in their low power processor family is more recent, arriving in the Gracemont microarchitecture which was first in the 12th generation of Intel Core processors. Similarly, AMD has had examples since 2015, and emulators such as QEMU have supported  x86-64-v3 since 2022. Yet, with this broad base of hardware availability, distro support of the features in the x86-64-v3 microarchitecture level is not widespread. In the spirit of enabling Ubuntu everywhere and ensuring that users can benefit from the unique features on different hardware families, Canonical feels strongly about enabling a transition to x86-64-v3 while remaining committed to our many users on hardware that doesn’t support v3. x86-64-v3 is available in a significant amount of hardware, and provides the opportunity for performance improvements which are currently being left on the table. This is why we believe that v3 is the next logical microarchitecture level to offer in Ubuntu, and Michael’s blog post explains in greater detail why v3 should be chosen instead of v2 or v4.

Not just a porting exercise

The challenge with enabling the transition to v3 is that while we expect a broad range of performance improvements depending on the workload, the results are much more nuanced. From Canonical’s early benchmarking we see that certain workloads see significant benefit from the adoption of x86-64-v3; however there are outliers that regress and need further analysis.

Canonical continues to do benchmarking, with plans to evaluate different compilers, compiler parameters, and configurations of hostOS and guestOS. In certain cases, such as the Glibc Log2 benchmark, we have reproducibly seen up to a 60% improvement. On the other hand, we also see other benchmarks  that regress significantly. When digging in, we found unexpected behaviour in the compiled code. For example, in one of the benchmarks we verified an excessive number of moves between registers, leading to much worse performance due to the increased latency. In another situation, we noticed a large code size increase, as enabling x86-64-v3 on optimised SSE code caused the compiler to expand it into 17x more instructions, due to a possible bug during the translation to VEX encoding. With community efforts, these outliers  could be resolved.  However, they will require interdisciplinary collaboration to do so. This also underscores the necessity of benchmarking different types of workloads, so that we can understand their specific performance and bottlenecks. That’s why we believe it’s important to enable workloads to run on Azure, so that a broader community can give feedback and enable further optimisation.

Try Ubuntu 23.10 with x86-64-v3 on Azure today

The community now has access to resources on Azure to easily evaluate the performance of x86-64-v3 for their workloads, so that they can understand the benefits of migrating and can identify where improvements are still required.  What is being shared today is experimental and for evaluation and benchmarking purposes only, which means that it won’t receive security updates or other maintenance updates you would expect for an image you could use in production. When x86-64-v3 is introduced for production workloads there will be a benefit to being able to run both v3 and v1 depending on the workload and hardware available. As is usually the case, the answer to the question of whether to run on a v3 image or a v1 image is ‘it depends’. This image provides the tools to answer that cost, power, and performance optimisation problem. In addition to the availability of the cloud image on Azure, we’ve also previously posted on the availability of Ubuntu 23.04 rebuilt to target the x86-64-v3 microarchitecture level, and made available installer images from that archive. These are additional tools that the community can use to benchmark, when cloud environments can’t be targeted.

In order to access the image on Azure and use it, you can follow the instructions in our discourse post. Please be sure to leave your feedback there, or Contact us directly to discuss your use case.

Further reading

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