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Spotify se prépare à l’audio lossless : tout ce qu’on sait sur Spotify HiFi

Depuis des années, les utilisateurs de Spotify attendent avec impatience l'arrivée de l'audio lossless sur la plateforme. Et il semblerait que leur attente soit enfin récompensée : Spotify HiFi, la fonctionnalité de compression sans perte annoncée en 2021, serait enfin en développement. Mais qu'est-ce que ça veut dire concrètement ? Les dernières captures d'écran en disent beaucoup.

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Spotify propose des playlists à générer vous-même avec un simple prompt IA

Si vous utilisez Spotify, vous allez être aux anges car ils viennent de lancer une nouvelle fonctionnalité qui va révolutionner notre façon de créer des playlists.

Il suffit de lui donner un prompt du style « Une playlist pour chanter du rock des années 90 sous la douche » ou « Des sons pour danser la samba avec mon chat« , et paf, l’IA vous génère une playlist sur-mesure. C’est pas dingue ça ? Bon ok, pour l’instant c’est en beta test et seulement dispo en Angleterre et en Australie sur Android et iOS, mais ça promet, et j’ai très hâte de tester.

Sous le capot, Spotify utilise des modèles de langage (LLM) pour comprendre ce que vous lui demandez puis, il se base sur votre historique d’écoute et vos préférences pour vous créer une playlist unique, rien que pour vous. Et si le résultat ne vous convient pas, vous pouvez affiner en précisant des trucs comme « plus dansant » ou « moins de pop« . Bref, c’est vous le DJ de votre vie !

Évidemment, il y a des garde-fous. L’IA ne répondra pas à des prompts offensants ou liés à l’actualité. Pas question de lui demander une playlist « Ras le bol de la guerre [insère ici ton conflit préféré] » ou « A bas le gouvernement » et n’espérez pas non plus avoir une playlist 100% Johnny Hallyday, puisqu’elle celle-ci ne se focalisera pas sur une marque ou un artiste en particulier.

Spotify a déjà investi des millions dans la recherche en interne sur les modèles de langage, et leur CEO Daniel Ek a évoqué plein d’autres applications potentielles, comme la synthèse de podcasts, des pubs audio générées par IA, et même le clonage de voix de podcasteurs pour les lire ! C’est un peu flippant, mais tellement cool en même temps.

Y’a quand même un truc dont ils ne parlent pas et avec lequel je m’amuse beaucoup en ce moment. C’est de créer des morceaux avec des IA comme Suno du coup, j’imagine qu’un jour, Spotify nous permettra de générer n’importe quelle chanson, qui parlera de ce qu’on veut avec la voix et le style de qui ont veut. Et j’arrive pas à savoir si c’est déprimant ou une bonne nouvelle. M’enfin, ça pourra pas être pire que ce qui passe à la radio en ce moment en tout cas (c’était ma minute « vieux con« , j’ai le droit maintenant ^^).

Allez, en attendant de pouvoir me faire une playlist « Coder en slip en mangeant des Pringles« , je retourne bosser.

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Joni Mitchell fait son retour sur Spotify après deux ans de boycott

Après Neil Young, c’est au tour de Joni Mitchell de faire machine arrière. Il y a de cela plus d’une semaine, le Canadien annonçait ainsi faire son retour sur Spotify, deux ans après avoir pris la décision d’y enlever sa musique. Un geste protestataire à l’encontre du géant suédois, auquel il reprochait d’accueillir en exclusivité le podcast de Joe Rogan, humoriste accusé de propager un discours un brin complotiste et franchement anti-vaccin, en pleine crise du Covid-19.

La musicienne folk n’avait pas tardé à lui emboîter le pas, cinglant dans une lettre ouverte publiée sur son site officiel, datée du 28 janvier 2022 : “Des irresponsables répandent des mensonges qui coûtent la vie à des gens. Je suis solidaire de Neil Young et des communautés scientifiques et médicales mondiales sur cette question.” Le contrat d’exclusivité entre ledit podcast et Spotify ayant été rompu en février 2024, il est désormais disponible sur Apple et Amazon. D’où le retour des deux artistes sur la plateforme suédoise.

Dépendance aux plateformes de streaming

Si Joni Mitchell ne s’est pas exprimée à propos de ce revirement, Neil Young l’a justifié en ces mots sur son site officiel : “Je ne peux pas quitter Apple et Amazon, comme je l’ai fait avec Spotify, car ma musique n’aurait alors que très peu de débouchés en streaming pour les amateurs de musique.” Le musicien canadien touche ainsi du doigt une donnée pour le moins pernicieuse : à l’heure où les plateformes de streaming règnent en maîtresses, il est tout bonnement impossible pour les artistes de les déserter en masse.

C’est se priver de nouveaux·elles auditeur·rices et, par conséquent, tirer une croix sur des revenus dont les musicien·nes ne peuvent finalement pas se passer. Aussi minimes soient-ils. Ce n’est plus un secret, Spotify rémunère peu les artistes. Du moins, pas assez. C’est en tout cas ce que dénonçait James Blake une semaine auparavant, rappelant qu’un stream ne rapportait qu’“entre 0,003 et 0,005 dollar” selon la plateforme – soit 3 000 dollars pour 1 million d’écoutes. “Si nous voulons une musique de qualité, quelqu’un devra payer pour cela”, assénait-il.

Un système nébuleux

Du côté de Spotify, autre son de cloche. Dans son rapport annuel sur l’économie de la musique de 2023, la plateforme se targue de détenir le “record de paiement annuel le plus élevé versé à l’industrie musicale”, avançant la somme de 9 milliards de dollars. Un chiffre qui a “presque triplé au cours des six dernières années”, dit-elle. Le géant suédois se réjouit également du sort des musicien·nes émergent·es qui, pour la première année, “représentent environ la moitié de ce que l’ensemble du secteur a généré sur Spotify”.

Si le système de rémunération des artistes demeure nébuleux, l’entreprise le résume en ces termes, sur son site Internet : “Contrairement à ce que vous avez pu entendre, Spotify ne verse pas de redevances aux artistes selon un tarif par lecture ou par streaming ; les paiements de redevances que les artistes reçoivent peuvent varier en fonction des différences dans la manière dont leur musique est diffusée ou des accords qu’ils ont conclus avec des labels ou des distributeurs.”

Mais omet de rappeler que depuis janvier 2024, les morceaux qui n’atteignent pas le millier de streams sur une année ne rapporteront plus un seul centime aux artistes concerné·es. Par mégarde, sans doute…

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