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[Trailer] Adam Driver défie les lois du temps dans “Megalopolis”

À quelques jours de l’ouverture du 77e Festival de Cannes, auquel il concourra à la Palme d’or, le nouveau film de Francis Ford Coppola, Megalopolis, se dévoile dans un premier extrait vertigineux. On y voit Adam Driver perché au sommet d’un gratte-ciel d’une ville aux allures new-yorkaises. Alors qu’il s’apprête à sauter dans le vide, il panique et arrête le temps pour éviter sa chute. Autour d’Adam Driver, on retrouvera Giancarlo Esposito, Nathalie Emmanuel, Shia LaBeouf, Jon Voight, Jason Schwartzman, Talia Shire et Dustin Hoffman… un casting parfaitement calibré pour une Palme d’or.

Dans un message posté sur Instagram, Francis Ford Coppola a accompagné la publication du teaser d’un message en l’honneur de son épouse, la scénariste et réalisatrice Eleanor Coppola, décédée le 12 avril dernier : “Megalopolis a toujours été un film dédié à ma chère femme Eleanor. J’avais vraiment espéré fêter son anniversaire avec elle ce 4 mai. Malheureusement, cela n’a pas été le cas, alors permettez-moi de vous partager à tous un cadeau en son nom.” 

Mûrie depuis près de quatre décennies par le cinéaste américain, cette fresque nous plongera dans une Amérique aussi moderne qu’imaginaire.

La réalisatrice Eleanor Coppola est morte à 87 ans

Elle était documentariste, réalisatrice, photographe, écrivaine. Eleanor Coppola, épouse de Francis Ford Coppola et mère de Sofia et Roman Coppola, est morte vendredi 12 avril en Californie à l’âge de 87 ans, a annoncé sa famille dans un communiqué transmis à l’agence américaine Associated Press.  

Dans son documentaire de 1991 Hearts of Darkness : A Filmmaker’s Apocalypse (Aux cœurs des ténèbres : L’Apocalypse d’un metteur en scène), elle avait filmé aux Philippines les coulisses tumultueuses du tournage d’Apocalypse now, long-métrage pour lequel son mari décrocha sa deuxième Palme d’or, en 1979. Son propre film fut lui même honoré d’un Emmy Award et de huit nominations aux Oscars. Toujours sur le même sujet, Eleanor Coppola avait publié en 1979 Notes : On the Making of ‘Apocalypse Now’, son journal intime qui revenait lui aussi sur ce tournage hors normes.

Directrice de la photographie sur plusieurs longs-métrages, réalisatrice de plusieurs making of (de Virgin Suicides et Marie-Antoinette de Sofia Coppola ; de L’idéaliste et L’homme sans âge (sous le titre Coda: Thirty Years Later) de Francis Ford Coppola), elle avait entrepris plus récemment la réalisation de projets de fiction avec la romance Paris Can Wait (Bonjour Anne) en 2016 et le drame Love is Love is Love (Histoires d’amour) en 2020.  

Cannes 2024 : Francis Ford Coppola dévoilera “Megalopolis” en compétition

23 ans après être venu présenter en hors compétition Apocalypse Now Redux, une version de son chef-d’œuvre rééditée et augmentée de 49 minutes, Francis Ford Coppola sera de retour sur la Croisette pour concourir à la Palme d’or avec Megalopolis, comme le rapporte le média Deadline. Le film sera projeté le vendredi 17 mai.

Premier réalisateur double palmé de l’histoire du Festival de Cannes, Francis Ford Coppola décrochait la plus haute distinction du Festival en 1974 pour Conversation Secrète – quand la Palme d’or s’appelait encore le Grand Prix -, et en 1979 pour Apocalypse Now (ex-aequo avec Le Tambour de Volker Schlöndorff). 

Le délégué général de l’événement, Thierry Frémaux, qui dévoilera la programmation du festival jeudi 11 avril, déclarait la semaine dernière au magazine Variety qu’il espérait programmer Megalopolis cette année : Megalopolis est un projet [que Coppola] voulait réaliser depuis si longtemps et il l’a fait de manière indépendante, à sa manière, en tant qu’artiste. Il a construit la légende du Festival de Cannes et ce serait un honneur de l’accueillir à nouveau, en tant que cinéaste qui vient présenter son nouveau film.” 

Le réalisateur a communiqué son enthousiasme sur Instagram en se disant “plus qu’honoré de revenir au Festival de Cannes”. Cette 77ème édition aura lieu du 14 au 25 mai.

Péplum futuriste

Si aucun synopsis officiel n’a pour le moment été dévoilé, en 1991, Francis Ford Coppola présentait ainsi son projet au critique français Michel Ciment : “Le film est fondé sur la notion de la Rome républicaine et tout ce qui entoure la conspiration de Catilina a un rapport étroit avec le New York d’aujourd’hui […] C’est un film sur l’utopie. C’est un scénario très curieux, très ambitieux avec beaucoup de personnages, et Catilina c’est un peu Von Bulow.” L’histoire se déroulerait dans une version alternative de la ville de New York, surnommée “Nouvelle Rome”. 

Le film, qui réunira une flopée de stars parmi lesquelles Adam Driver, Giancarlo Esposito, Nathalie Emmanuel, Jon Voight, Laurence Fishburne, Shia LaBeouf ou encore Jason Schwartzman, n’a pas manqué de susciter des réactions divisées lors de sa projection le 28 mars dernier, à Los Angeles. Comme le rapporte THR, certains distributeurs ont jugé que l’épopée autofinancée était trop “expérimentale” et “pas suffisamment bonne” pour les 100 millions de dollars de dépenses marketing envisagées par le réalisateur légendaire. 

“Megalopolis”, le film de Francis Ford Coppola, ira-t-il à Cannes ?

Alors qu’on espérait retrouver Francis Ford Coppola sur la Croisette cette année – le réalisateur ayant annoncé en janvier dernier que son film serait prêt dans quelques mois, Megalopolis “ne sera peut-être pas prêt à temps” selon Screen Daily. Le long métrage serait toujours en post-production.

Megalopolis aurait pu permettre le retour du réalisateur aux deux Palmes d’Or (gagnées avec Conversation secrète et Apocalypse Now). Megalopolis raconte l’histoire de Julia Cicero (Nathalie Emmanuel) dont le cœur est partagé entre son père Frank Cicero (Forest Whitaker) maire de New York et son amant, l’architecte Caesar (Adam Driver). Après une catastrophe qui a détruit la ville, Caesar souhaite recréer la ville la transformant en utopie, mais le maire s’y oppose.

De premières rumeurs indiquent que la sortie de Megalopolis est prévue pour l’automne 2024. Reste à voir si, oui ou non, le film sera dévoilé en avant-première à Cannes. Réponse le 11 avril avec la révélation de sélection officielle.

Pronostics cannois : à quels films étrangers peut-on s’attendre ? 

Après nos pronostics cannois made in France et la révélation des affiches des sections parallèles, voici venu le temps des pronostics internationaux. Alors que Furiosa : une saga Mad Max de Georges Miller sera officiellement dévoilé en avant-première, lors d’une séance de gala en présence du casting, quelles autres stars hollywoodiennes prendront l’avion pour Cannes ? Quels films d’auteur·rices verra-t-on dans les différentes sections ? Voici 29 propositions.

Mickey 17 de Bong Joon-Ho

Cette année pourrait marquer le grand retour de Bong Joon-Ho, cinq ans après sa Palme d’or pour Parasite. Il a, depuis, quitté sa Corée natale pour les États-Unis afin de réaliser ce film avec Warner. Porté par un casting également américain (Robert Pattinson, Mark Ruffalo ou encore Naomi Ackie), Mickey 17 est une adaptation du roman d’Edward Ashton et suivra un colon de l’espace. Alors qu’il devait initialement sortir le 29 mars 2024, le film a été décalé et pourrait être finalement révélé à Cannes.

Good Grades de M. Night Shyamalan

Le tournage du prochain film de M. Night Shyamalan ayant commencé en octobre 2023, il devrait être prêt à temps pour le festival. Pilier du thriller psychologique avec ses nombreuses réalisations (Sixième Sens, OldKnock at the Cabin), M. Night Shyamalan n’a encore jamais été vu sur la Croisette. Une première sélection pour le réalisateur ?

Megalopolis de Francis Ford Coppola

Le film sera prêt dans quelques mois, annonçait Coppola lui-même en janvier dernier. Suffisamment tôt pour être présenté à Cannes en mai ? C’est le rêve d’à peu près plusieurs millions de cinéphiles, sans aucune exagération. L’écriture de Megalopolis a commencé dans les années 1980, mais il devrait sortir en 2024, après une quarantaine d’années de productions dignes de montagnes russes, qui pourraient faire un film à elles toutes seules. L’une de nos plus grandes espérances pour ce festival. 

Vice Versa 2 de Kelsey Mann

Après Élémentaire, présenté en film de clôture l’année dernière, on pourrait découvrir le prochain film d’animation des studios Pixar lors de cette 77e édition. Très attendue, la suite de Vice-Versa fait d’ailleurs également appel à Adèle Exarchopoulos pour le doublage de sa nouvelle émotion, Ennui. Sa sortie prévue le 19 juin laisse espérer une potentielle première projection à Cannes.

The Shrouds de David Cronenberg

Cronenberg et le Festival de Cannes, c’est une histoire d’amour qui commence avec la sélection de Crash en compétition en 1996 (avec un scandale en prime), et qui continuera avec cinq autres passages en compétition, jusqu’aux Crimes du futur en 2022. Et pourquoi pas une septième compét’ avec The Shrouds, un de ses films les plus personnels, entre profanations de tombes et épouse décédée ? D’autant qu’il présente un casting habitué de la Croisette avec Viggo Mortensen, Léa Seydoux, Diane Kruger ou encore Vincent Cassel.

Father Mother Sister Brother de Jim Jarmusch

Grand habitué de la compétition cannoise quand il ne fait pas l’ouverture du festival (avec The Dead Don’t Die), Jim Jarmsuch pourrait revenir cette année avec Father, Mother, Sister, Brother, un film familial à en croire le titre, et qui réunira au moins Cate Blanchett et Vicky Krieps. En bref, un cocktail parfait pour être savouré au Festival de Cannes.

Nosferatu de Robert Eggers

Et si Lily Rose-Depp revenait à Cannes, un an après avoir présenté sa sulfureuse série, The Idol, avec The Weeknd ? Pour cela, il faudra que Robert Eggers revienne à Cannes, cinq ans après The Lighthouse (Quinzaine), avec Nosferatu. Décrit comme un remake du Nosferatu de Murnau, le casting contient également Bill Skarsgård, Willem Dafoe, Nicholas Hoult ou encore Aaron Taylor-Johnson…

The End de Joshua Oppenheimer

“Une comédie musicale sur la dernière famille humaine” ; Tilda Swinton, George McKay, et Michael Shannon au casting. On ne sait pas grand-chose de ce projet, mais suffisamment pour attiser la curiosité, à plus forte raison au regard des souvenirs laissés par les précédents films de Joshua Oppenheimer : The Look of Silence et The Act of Killing. Une première cannoise pour Oppenheimer en 2024 ?

Beetlejuice 2 de Tim Burton

S’il a, lui aussi, été membre du jury à Cannes il y a une dizaine d’années, Tim Burton n’y a pas présenté de films depuis 1995. Il pourrait réapparaître sur le tapis rouge cette année avec la suite de Beetlejuice, réalisée plus de trente ans après le film original. Au casting : les immuables Michael Keaton et Winona Ryder mais aussi sa nouvelle actrice fétiche, Jenna Ortega et Willem Dafoe (récemment à l’affiche de l’Oscarisé Pauvres Créatures).

Anora de Sean Baker

Monté en compétition en 2021 pour Red Rocket avec Simon Rex dans le rôle principal, Sean Baker a, depuis, tourné un nouveau film. Intitulé Anora, ce long métrage sera “L’histoire d’une travailleuse du sexe située entre New York et Las Vegas”, avec Mikey Madison dans le rôle principal. Un doublé en compétition est probable pour Rex, qui s’affirmerait ainsi comme l’une des voix principales du cinéma d’auteur indépendant américain.

They Follow de David Robert Mitchell

Sans qu’on le sente arriver, David Robert Mitchell a annoncé travailler sur une suite de son film d’horreur It Follows, sélectionné à la Semaine de la critique en 2015. En attendant des nouvelles de ses plus grosses productions (un film de super-héros décalé et un film de dinosaures), on donnerait bien rendez-vous au cinéaste sur la Croisette pour cette suite !

Polaris de Lynne Ramsay

Pour son quatrième film, Lynne Ramsay retrouvera Joaquin Phoenix, sept ans après A Beautiful Day, reparti avec le Prix du scénario à Cannes en 2017. L’acteur donnera la réplique à Rooney Mara, avec pour cadre, l’Alaska au XIXe siècle, et pour ébauche de synopsis, la rencontre entre un photographe et le diable… 

Mother Mary de David Lowery

Parmi les chefs de file du renouveau du cinéma indépendant américain made in A24, David Lowery figure en bonne position pour revenir à Cannes, plus de dix ans après sa sélection en séance spéciale à la Semaine de la critique, avec son premier long Les Amants du Texas (et un casting impressionnant : Rami Malek, Rooney Mara, Casey Affleck, Ben Foster…). Il prépare actuellement un “mélodrame pop épique suivant une musicienne et sa relation avec une créatrice de mode” avec Anne Hathaway et Hunter Schafer, et Charli XCX à l’écriture des musiques originales…

Bird d’Andrea Arnold

Après les vaches, les oiseaux ? Dans Bird, Andrea Arnold réunira Barry Keoghan et Franz Rogowski, pour poursuivre son exploration des marges de la société. Tourné dans le Kent en Angleterre, le film pourrait passer par Cannes, et à défaut de Palme… qui sait, décrocher le quatrième Prix du jury de la cinéaste, après Red RoadFish Tank et American Honey ?

Grand Tour de Miguel Gomes

Le prochain film de Miguel Gomes se déroulera en Birmanie en 1917 ! Passé par la Quinzaine en 2021 avec Journal de Tûoa, le cinéaste portugais prépare son retour avec Grand Tour, un film qui aura pour thème le voyage (un grand tour en Asie par un fonctionnaire qui fuit sa fiancée, d’après le synopsis), et dont le point de départ pourrait tout à fait être Cannes.

Impossible scénario, la mort de Virgile de Mitra Farahani

Parmi nos plus grandes attentes de l’année, le nouveau long métrage de l’artiste iranienne Mitra Farahani pourrait faire sensation sur la Croisette, de la même manière que Film annonce du film qui n’existera jamais : “Drôles de guerres” de Godard l’an passé. Dans le prolongement de son magnifique À vendredi, Robinson, Farahani devrait présenter de nouvelles (et dernières) images du réalisateur du Mépris, adressant “ses derniers mots devant une caméra, ultime instruction pour une œuvre inachevée” d’après le synopsis…

Resurrection de Bi Gan

Sept ans après Un grand voyage vers la nuit (sélectionné à Un Certain Regard), Bi Gan fera-t-il enfin son retour ? Attendu par toute la communauté cinéphile mondiale, le cinéaste chinois devrait présenter Resurrection cette année, un film policier frôlant avec la science-fiction, notamment porté par Shu Qi.

Un nouveau film d’Apichatpong Weerasethakul

L’an passé, Wang Bing détenait le record du film le plus long présenté en compétition, avec les 212 minutes de son documentaire Jeunesse (Le Printemps) (dont une suite pourrait aussi se retrouver à Cannes cette année d’ailleurs). Apichatpong Weerasethakul lui succèdera-t-il ? Probable, s’il a terminé son nouveau mystérieux projet, dont on sait qu’il devrait durer entre trois et quatre heures, et qu’il s’agit d’une adaptation des Fontaines du Paradis, d’Arthur C. Clarke, tournée au Sri Lanka avec Tilda Swinton au casting. La courbe de la hype serait à son sommet avec cette nouvelle invitation au voyage…

Chocobar de Lucrecia Martel

“Javier Chocobar a été tué par balle en luttant contre l’expulsion de sa communauté indigène de ses terres ancestrales en Argentine. Sa mort est apparue dans une vidéo sur YouTube.” Cinéaste rare (Zama, son dernier film date de 2018) bientôt mise en avant à Beaubourg, Lucrecia Martel travaille sur ce film, son premier documentaire, depuis plus de dix ans. Si le film était prêt à temps et sélectionné, nul doute que Chocobar serait l’un des grands événements de ce festival.

Whe Shall Be All de Jia Zhang-Ke

Cinq ans après son dernier passage en compétition pour Les Éternels, Jia Zhang-Ke pourrait tenter sa chance pour une sixième sélection (!). Dans Whe Shall Be All, on suivra une femme solitaire et silencieuse au début du XXIe siècle. Décrit comme un “démantèlement de la dystopie”, le tournage s’est étalé sur plus de vingt ans…

Maria de Pablo Larraín

Après Pablo NerudaJackie KennedyLady Di et Augusto Pinochet, le cinéaste chilien Pablo Larrain s’attaquera à la vie de Maria Callas, mise en scène sous les traits d’Angelina Jolie. Cette promesse d’une reconstitution du Paris des années 1970 pourrait ainsi faire sa première en France, et peut-être même en compétition, une première pour le cinéaste qui n’a été sélectionné qu’à la Quinzaine des cinéastes, à deux reprises.


Angelina Jolie dans Maria, Pablo Larraín © FilmNation Entertainment
Angelina Jolie dans Maria, Pablo Larraín © FilmNation Entertainment

Dwelling by the West Lake de Gu Xiaogang

Quatre ans après Séjour dans les monts Fuchun (présenté à la Semaine de la critique), le cinéaste chinois Gu Xiaogang devrait présenter cette année Dwelling by the West Lake, un film onirique sur les enfers et le monde souterrain…

Hamnet de Chloé Zhao

Après son incursion dans l’univers Marvel (Les Éternels), Chloé Zhao a annoncé travailler sur un film Dracula, mais surtout, l’adaptation du roman de Maggie O’Farrell sur la femme de Shakespeare, avec Paul Mescal et Jessie Buckley pour interpréter le couple. Un retour au cinéma d’auteur que l’on serait ravi de célébrer à Cannes.

À voix basse de Leyla Bouzid

Lauréate du Prix Jeune talent Women in Motion en 2016, Leyla Bouzid est, depuis, retournée à Cannes avec son deuxième long métrage, Une histoire d’amour et de désir, qui avait clôturé la Semaine de la Critique en 2021. Si son nouveau film À voix basse est prêt à temps, la réalisatrice tunisienne pourrait revenir pour cette 77e édition.

The Lifeboat de Deniz Gamze Ergüven

Découvert à la Quinzaine des Cinéastes en 2015, son premier long métrage féministe, Mustang, avait ensuite remporté pas moins de six César. Forte de ce succès, la réalisatrice franco-turque prépare son prochain film The Lifeboat avec Anne Hathaway. S’il est terminé à temps (elle travaille aussi sur un film pour Amazon, avec Margaret Qualley et Paul Mescal), il pourrait bien être présenté à Cannes…

Silent Friend de Ildiko Enyedi

Son dernier film avec Léa Seydoux, Louis Garrel et Gijs Naber, L’Histoire de ma femme, était reparti bredouille de Cannes en 2021, malgré sa sélection en compétition. La réalisatrice hongroise Ildiko Enyedi pourrait bien venir prendre sa revanche cette année avec Silent Friend, l’histoire d’une “rencontre de deux rythmes de vie”, entre un homme (Tony Leung) et la nature. Aussi intrigant que sérieux candidat à une sélection en compétition.

Afternoons of Solitude d’Albert Serra

Si le cinéaste espagnol prépare un film sur la guerre en Ukraine pour 2025, c’est pour un autre projet qu’il pourrait se rendre à Cannes cette année. Deux ans après la sélection en compétition de Pacifiction, thriller politique dans les îles de la Polynésie française (à Tahiti), Albert Serra pourrait cette fois présenter un documentaire sur la tauromachie tourné vers la souffrance des toreros.

Valeur sentimentale de Joaquim Trier

Habitué du festival, Joaquim Trier devrait y retourner cette année (si son film est prêt à temps) avec Valeur Sentimentale. Fort d’une collaboration déjà victorieuse avec son actrice fétiche, Renate Reinsve, qui avait obtenu le Prix d’interprétation féminine en 2021 pour Julie (en 12 chapitres), il la mettra à nouveau en scène dans ce nouveau film, qui devrait raconter les relations conflictuelles entre un père réalisateur et sa fille comédienne.

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