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Durdraw – Un éditeur ASCII pour faire l’art rétro dans votre terminal

Attention, pépite de l’espace à vous faire découvrir aujourd’hui ! Ça s’appelle Durdraw et c’est un éditeur de folie pour créer de l’art ASCII, ANSI et Unicode dans votre terminal !

Imaginez pouvoir dessiner des animations old school avec une palette de 16 ou 256 couleurs, en mixant allègrement les caractères CP437 de l’époque MS-DOS avec de l’Unicode moderne. Le tout avec le support de thèmes customisés et de l’export en HTML et mIRC.

Si comme moi vous avez grandi avec des softs de légende comme TheDraw et PabloDraw, vous allez retrouver direct vos repères, mais avec la puissance et la souplesse du monde Unix en plus.

Durdraw est codé en Python donc pour l’installer c’est ultra simple, un petit coup de pip ou de git clone et vous êtes parés pour entrer dans la 4ème dimension de l’ANSI art 😎.

git clone https://github.com/moneamis/durdraw-demo

cd durdraw-demo

./setup.sh

durdraw -p demo.dur

Les devs ont même pensé à inclure une config d’exemple et des thèmes bien sentis pour pas être largué en arrivant. Une fois lancé, préparez-vous à entrer dans la matrice : ça fourmille de raccourcis clavier dans tous les sens pour éditer au caractère et à la couleur près. Les nostalgiques des BBS apprécieront les commandes à base d’échappement, pendant que les plus modernes pourront même utiliser la souris pour peaufiner leurs chef d’oeuvres.

Et là où Durdraw se pose, c’est qu’il gère les animations image par image avec un contrôle total du timing. Fini l’époque où on dépendait du débit du modem, maintenant on créé des petits flip book ASCII qui restent stables même quand on redimensionne le terminal à la volée. Ça c’est de la qualité mes p’tits potes !

Bon après faut pas se leurrer, Durdraw ne rendra pas votre minitel compatible avec Unreal Engine 5 hein. Mais entre nous, est-ce qu’on a vraiment besoin d’aller jusque là quand on peut déjà pousser l’art ANSI dans ses derniers retranchements ? En plus l’auteur est hyper réactif sur GitHub pour améliorer son bébé au fil des contributions. C’est ça aussi la magie de l’open-source !

Bref, foncez sur https://durdraw.org, et lâchez-vous dans les créations bien rétro !

Merci à Lorenper pour l’info.

The Official Flathub Website Just Got a Fab Revamp

Next time you stop by the Flathub website you will notice it’s had a bit of a revamp. The latest UI refresh lands a year after its last big redesign and builds on that look by adding new on-page features. These changes make it easier for Linux users to find the apps they are looking for and come across new software they might not have heard of. — That is unless they regularly read sites like mine, eh 😉. The Flathub homepage is now topped by a new banner slider (updated weekly) which promotes 5 apps. There’s also a new […]

You're reading The Official Flathub Website Just Got a Fab Revamp, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without permission.

Let’s talk open design

At Canonical, we’re committed to open-source principles and fostering collaboration. Over the last 20 years, Ubuntu’s brand has become a leader in open source, with an open operating system. Our community shapes Ubuntu’s journey, and we recognise room for improvement in how we collaborate, particularly in design at Canonical. Despite most of our development being open source, our design processes often lack transparency, particularly in visuals, user interaction, and research.

We are excited to announce that we kickstarted a working group within the Design team with a mission to empower external designers to contribute to open-source projects. Our focus is on building resources that bridge the gap between designers and open-source project maintainers, making it easier for designers to dive into projects and for maintainers to receive valuable design contributions and feedback.

Before we figure out how to support you, we’re checking out ongoing Open Design initiatives and understanding the needs, motivations, and interests of designers and project maintainers. We’re learning tons along the way and prioritising ideas on how to move forward!

As we kick things off, your input would be invaluable in shaping our efforts. Therefore, we are inviting open source maintainers and designers to participate in this survey. Your input will provide valuable insights and help us ensure we’re on the right track.

Cheers,

– The Open Design Working Group

Graphite – l’éditeur graphique open source qui va bousculer la création graphique

Vous êtes accros aux logiciels de retouche photo et de création graphique mais vous en avez marre de vider votre compte en banque pour des licences hors de prix ? Et si je vous disais qu’une solution très sympa open source et totalement gratuite était en train de voir le jour ? Laissez-moi vous présenter Graphite, un projet de dingue porté par une communauté de développeurs et d’artistes passionnés.

Alors, qu’est-ce que c’est que ce truc ? En gros, le but c’est de pondre une appli de graphics editing nouvelle génération qui coche toutes les cases : retouche photo, dessin vectoriel, peinture numérique, PAO, compositing, motion design… Rien que ça ! On est clairement sur un couteau suisse de la création 2D.

Bon, je vous vois venir avec vos gros sabots : « Ouais mais c’est encore un énième logiciel qui va essayer de faire comme Photoshop et cie mais en moins bien ! » Eh bah non, justement ! L’idée c’est pas de copier bêtement ce qui existe déjà mais d’innover en s’inspirant de ce qui se fait de mieux dans d’autres domaines, comme la 3D.

Le truc de malade dans Graphite, c’est qu’il est construit autour d’un node graph, une sorte de « compo visuel » où on branche des nœuds entre eux pour manipuler nos calques et leur appliquer des filtres et des effets à l’infini. Ça permet de garder la main à chaque étape et de pouvoir revenir en arrière sans perdre en qualité, ce qui est juste im-po-ssible dans les logiciels de retouche photo traditionnels. On appelle ça du non-destructif.

Autre point fort : Graphite gère aussi bien les images matricielles (bitmap) que vectorielles, et le tout avec une qualité d’affichage toujours au taquet, même si on zoom dans tous les sens ! Plus besoin d’avoir 36 000 applis et de jongler entre elles. C’est un peu le mix parfait entre le pixel et le vecteur (avec un soupçon de génération procédurale en plus).

Bon, alors, il sort quand ce petit bijou ? Figurez-vous que Graphite est déjà dispo en version alpha et qu’on peut le tester directement dans son navigateur. Pas besoin d’install, ça tourne full JavaScript côté client. Évidemment, à ce stade, c’est encore un peu brut de décoffrage et y’a pas mal de features prévues sur la roadmap qui ne sont pas encore implémentées. Mais ça donne déjà un bon aperçu du potentiel de la bête !

Et en parlant de potentiel, vous allez voir que les possibilités de création sont assez dingues. Vous pouvez par exemple générer des centaines de cercles de façon procédurale pour obtenir des motifs super stylés. Ou encore créer des structures complexes qui s’adaptent automatiquement, comme ces guirlandes de Noël dont les ampoules se replacent toutes seules quand on déforme le chemin. Magique !

Donc, si vous voulez voir ce projet de dingue prendre son envol, n’hésitez pas à mettre la main au portefeuille et à faire un don. C’est vous qui voyez, mais je pense que ça en vaut carrément le coup ! En tout cas, moi, j’ai déjà mis une étoile sur le repo Github 😉

Créez des interfaces responsives avec les CSS Grid Layout de Penpot

— En partenariat avec Penpot —

Depuis mon dernier article sur Penpot et ses fonctionnalités de Flex Layout, l’outil n’a cessé d’évoluer pour offrir encore plus de possibilités aux designers et développeurs. Aujourd’hui, je souhaite vous présenter en détail une fonctionnalité très attendue : les CSS Grid Layout.

Pour rappel, Penpot est un outil libre et open source de conception d’interfaces pour applications web et mobiles. Intuitif et puissant, il permet de créer rapidement des prototypes et maquettes interactives, tout en générant le code CSS correspondant, prêt à être intégré dans vos projets.

Si les Flex Layout permettaient déjà de créer des designs responsives en adaptant les éléments à la taille de l’écran, les CSS Grid Layout vont encore plus loin en offrant un contrôle total sur le positionnement et le dimensionnement des composants. Concrètement, les CSS Grid Layout vous permettent de définir une grille sur laquelle placer vos éléments. Vous pouvez spécifier le nombre de lignes et de colonnes, leur taille, les gouttières entre elles. Chaque élément peut alors occuper une ou plusieurs cases de cette grille, s’étendre sur plusieurs lignes ou colonnes.

Cette approche offre une grande flexibilité pour créer des mises en page complexes et adaptatives. Vous pouvez par exemple concevoir facilement une page avec un header sur toute la largeur, une sidebar sur la gauche, un contenu principal au centre et un footer en bas, le tout en quelques clics et sans une ligne de CSS.

Autre atout des CSS Grid Layout : la possibilité de nommer chaque zone de votre grille. Fini les .col-md-4 ou .row-2 peu parlants, vous pouvez utiliser des noms comme « header », « main-content » ou « sidebar » pour structurer votre design de façon sémantique.

Pour vous aider à prendre en main cette fonctionnalité, je vous ai préparé une nouvelle vidéo tuto dédiée aux CSS Grid Layout. Je vous y montre comment créer vos premières grilles, les configurer, placer vos éléments et profiter de la puissance des CSS Grid Layout dans vos conceptions. Même si vous n’êtes pas familier avec le CSS Grid, vous verrez que Penpot rend son utilisation très intuitive.

Découvrez la vidéo ici ! Et pour vous inscrire sur Penpot, c’est par ici !

StickerBaker – Créez des stickers IA personnalisés en quelques clics

Vous aimez créer des stickers pour épater vos amis sur les réseaux sociaux ? Mais vous en avez marre de passer des heures sur Photoshop pour un résultat pas toujours au top ? J’ai ce qu’il vous faut !

Le site web StickerBaker est une vraie petite pépite pour générer des stickers personnalisés en quelques clics grâce à l’intelligence artificielle.

Concrètement, vous uploadez une photo de votre trombine, vous entrez une petite description façon prompt et bim, l’IA vous génère un sticker sur-mesure avec un rendu digne des plus grands graphistes. Pas besoin d’être un crack en dessin ou en retouche d’image, StickerBaker s’occupe de tout !

Mais alors StickerBaker, ça peut servir à quoi concrètement ? Et bien comme je le disais, créer des stickers complètement barrés à partir de vos photos pour amuser la galerie et mettre l’ambiance dans la conversation WhatsApp du jeudi soir ! Mais ça peut aussi permettre à des artistes, graphistes ou même des marques de prototyper rapidement des designs de stickers avant une prod plus poussée. Plutôt que de partir d’une feuille blanche, autant utiliser l’IA pour générer des premiers jets et itérer à partir de là. Ça peut faire gagner un temps fou.

Sous le capot, le site utilise le modèle Albedo XL et des techniques de machine learning comme les LoRA (Learning Rate Adaptation) pour comprendre votre prompt et générer un visuel qui déchire. Les plus geeks d’entre vous apprécieront les performances de l’engin : un sticker généré en 10 secondes max grâce aux cartes graphiques Nvidia A40. Ça envoie du lourd !

Et le must du must, c’est que StickerBaker est un projet open source, le code est dispo sur GitHub. Ça veut dire que la communauté peut mettre la main à la pâte pour améliorer l’outil. Vous pouvez par exemple bidouiller le code pour modifier les styles de stickers générés. Un vrai bonheur pour les devs qui veulent comprendre comment ça marche derrière.

Autre bon point, vos photos sont supprimées direct après le traitement. Pas de stockage chelou des données ou d’utilisations douteuses derrière, StickerBaker est clean de ce côté là. C’est toujours appréciable de nos jours.

Après, faut pas se leurrer, on est encore loin d’une app grand public. L’interface est rudimentaire et il faut un minimum biberonné à l’anglais et à l’univers des IA générative pour pas être largué. Mais c’est un premier pas encourageant vers la démocratisation de ces technologies.

Au final, StickerBaker c’est une chouette démo techno qui montre tout le potentiel de l’IA générative appliquée au domaine des stickers et du graphisme. Le projet n’en est qu’à ses débuts mais mérite clairement d’être suivi de près. Ça pourrait bien révolutionner notre manière de créer des visuels à l’avenir, qui sait ? En tout cas, moi j’ai hâte de voir les prochaines évolutions de ce genre d’outils !

Merci à Lorenper pour l’info.

Canonical’s recipe for High Performance Computing

In essence, High Performance Computing (HPC) is quite simple. Speed and scale. In practice, the concept is quite complex and hard to achieve. It is not dissimilar to what happens when you go from a regular car to a supercar or a hypercar – the challenges and problems you encounter at 100 km/h are vastly different from those at 300 km/h. A whole new set of constraints emerges.

Furthermore, no two HPC setups are the same. Every organisation does HPC in a manner uniquely tailored to their workloads and requirements. That said, the basic components and functions are repeatable across the entire spectrum of tools and technologies used in this space. Today, we’d like to share our recipe on how you can best blend these “ingredients” to build a Canonical-flavoured HPC setup. We do not see it as an absolute truth or the one superior way of doing things – but we believe it is practical, pragmatic and efficient.

What makes HPC … HPC?

At the hardware stratum, the power of HPC will usually come from parallelised execution of discrete chunks of data on relatively inexpensive commodity machines – relative to what the cost would be if there was a single system that could offer the same kind of performance. The use of GPU modules can make data crunching significantly faster compared to conventional CPUs, which is why HPC setups will often include graphics cards for processing.

The parallel execution needs to be fast – and well orchestrated – to avoid starvation at any one point in the setup. To that end, HPC setups will also include fast network and fast storage, to minimise (or eliminate) the gap in the data transfer and processing speed provided by conventionally fast elements (CPU/GPU, memory) and slow elements (I/O bus).

On the software level, orchestration will require an intelligent scheduler, which can process, dispatch and manage data across the HPC setup (a cluster of compute nodes). Usually, engineers and scientists working with the data will also require some programs to feed their workloads into the HPC environment. To that end, they will need a console to dispatch their jobs, and a set of tools and utilities to prepare their jobs – best if they can be managed centrally through a package manager.

In a rather recipe-like style, HPC boils down to: a set of machines with CPU/GPUs, fast storage, fast network, scheduler, package manager, and a management console. Now, let’s talk about what you could expect from Canonical in the HPC space.

Juju for hardware deployment

If you’ve never heard of Juju, here’s a one-liner: Juju is an open source orchestration engine for software operators that enables the deployment, integration and lifecycle management of applications at any scale, on any infrastructure.

The idea is that rather than spending a LOT of time figuring out how to build the topology of your data centre or cloud or HPC setup, you let Juju build the environment for you, and you invest time in the actual workloads you want to run. Of course, there are no shortcuts, and Juju isn’t a magical solution for IT-less IT. But it can perhaps help, in some scenarios, get businesses and organisations past the initial hurdle of setting up an environment.

Juju’s combination of deployment and operations behaviour comes in the form of charms – these are operators – business logic encapsulated in reusable software packages that automate every aspect of an application’s life. In other words, charms are packages that bundle both the configuration and application business logic (how it should work once deployed). Therefore, for HPC, there could be a Charmed HPC solution. It will include the deployment component, as well as the software ingredients needed to run a fully self-contained, independent HPC setup.

A set of charms and snaps

Once you move past the hardware hurdle, the software part should become easier. Juju will provision Ubuntu systems, complete with all the bits and pieces needed to do HPC workloads right away.

Spack will be the package manager (as we mentioned in our holidays message). It allows HPC users to quickly and easily search and install some 7,000 scientific programs and utilities. Next, once the engineers and scientists are ready to dispatch their workloads, they can use the Open OnDemand utility to connect to the HPC cluster.

From there on, SLURM will process the tasks and schedule them across the cluster. Canonical aims to provide software and hardware optimisation at every junction, so when different processes run on a Canonical HPC cluster, the end user will benefit from better performance, power utilisation, and improved security and stability. In due course, we will share more details on how we intend to achieve this, as well as provide timely updates on benchmarks and tweaks.

There will also be an observability component to help monitor the environment, which for now will remain unnamed. We also think strong integration with LDAP and NFS is a must for such a setup to work well, so we will invest time in providing those, too. Ceph integration is another component in our recipe.

This is a recommendation, not a rule

By and large, this is our “dish”. But, like any dish, it can always benefit from more seasoning. We will figure out those fine details as we go along, and that may include additional software components we haven’t mentioned above. Nevertheless, we want to build our HPC solution to be flexible and modular, so if you have specific requirements, it doesn’t become a take-it-or-leave it product. 

It’s still early days in how we want to conceive and build our solution, so you should stay tuned for updates. The easiest way is to subscribe to the newsletter, or reach out directly if you have questions..

Take care, and watch out for the next instalment in this series.

Photo by Katie Smith on Unsplash.

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